Nouvelle mise en garde contre les médicaments antidouleurs

Publié le par Sylvie Gotlibowicz

Aspirine, ibuprofène et paracétamol… ces médicaments en vente libre sont très souvent utilisés pour soulager un mal de tête, un mal de dos, ou un état fébrile. Un geste tellement banal qu'on en oublie que ces antalgiques peuvent être dangereux. Démonstration du magazine 60 Millions de consommateurs.

Les antalgiques ne sont pas anodins. Depuis quelques mois, les mises en garde contre les médicaments antidouleurs se multiplient. En mars dernier, une étude alertait sur la consommation croissante de paracétamol à forte dose.

La raison de leur succès sans doute : les médicaments contre la douleur sont tellement utilisés sans prescription médicale qu'on oublie qu'il s'agit de médicaments, avec des effets indésirables potentiellement graves. Cette fois, c'est au tour de 60 Millions de consommateurs de sonner la charge.

Paracétamol, aspirine, ibuprofène : le magazine a testé ces trois grandes substances actives dans une trentaine de médicaments différents. Leurs conclusions, parues dans le numéro en kiosque ce jeudi 26 avril :

  • privilégier le paracétamol, la molécule qui présente le meilleur rapport bénéfice-risque, particulièrement dans les marques Dafalgan et  Doliprane ;
  • opter pour l'ibuprofène seulement en deuxième intention, de préférence dans les marques Antarène, Advil, Nurofen et Spédifen ;
  • réduire le plus possible, voire arrêter, l'aspirine, la substance la plus dangereuse selon le magazine parmi les trois testées ;
  • n'utiliser aucun antalgique plus de cinq jours sans avis médical ;
  • respecter les doses recommandées selon l'âge.

Rappelons aussi que l'ibuprofène et l'aspirine sont contre-indiqués à partir du sixième mois de grossesse.

 

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