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Après une série de fausses notes, Gibson est renvoyé dans ses six cordes

Une Gibson Les Paul ayant appartenu à Pete Townshend, des Who. Diane Bondareff/Invision/AP

Les guitares légendaires américaines, de l'iconoclaste Henry Juszkiewicz, sont en dépôt de bilan.

L'air du temps se rafraîchit pour les légendaires guitares Gibson. La marque culte de Nashville a déposé le bilan le 1er mai. Elle s'est placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites - le chapitre 11. Le groupe dirigé par l'iconoclaste Henry Juszkiewicz a néanmoins obtenu l'accord de la majorité de ses créanciers pour poursuivre son activité. En difficulté depuis plusieurs mois, Gibson devait faire face à une dette de 375 millions de dollars à rembourser ou à refinancer le 1er août.

Plusieurs éléments se sont agrégés pour provoquer les ennuis financiers de Gibson. Le plus sérieux d'entre eux est l'échec de la diversification tentée par Henry Juszkiewicz: l'achat de la division de systèmes audio de Philips en 2014 pour 135 millions de dollars (111 millions d'euros). L'objectif? Créer un vrai «lifestyle musical» autour de Gibson et de la célèbre Les Paul, en proposant en plus des guitares, des enceintes, ou des ensembles de home cinéma.

Les instruments popularisés par Paul McCartney, Eric Clapton, Jimmy Page ou Bob Marley resteront au centre de l'activité de l'entreprise qui emploie 875 personnes

Hélas, l'ex-responsable des restructurations…

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