Manger bio diminuerait le risque d’obésité et de surpoids

Légumes frais.  ©Getty - Jasmina007
Légumes frais. ©Getty - Jasmina007
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Ce sont des chercheurs français qui ont fait cette découverte.

Ce sont des résultats scientifiques inédits. Une étude, publiée par une équipe de recherche française, a été publiée il y a quelques semaines à propos de la nourriture bio. Denis Lairon, chercheur à l’ Inserm, l’institut national de la santé et de la recherche médicale, est l'un des auteurs de l’étude : il explique. 

Comment les scientifiques ont pu étudier les impacts d’une nourriture bio sur la santé ? 

Les scientifiques ont travaillé à partir des questionnaires remplis par les dizaines de milliers de personnes de la cohorte Nutrinet Santé, constituée en 2009 par entre autres l’Inserm et l’ Inra

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Deux études ont été menées : une première en 2013, et une seconde qui vient d’être publiée.

La moitié des aliments d’origine végétale, en France, contiennent des résidus de pesticides, auxquels les consommateurs sont exposés tous les jours, à des faibles doses certes, mais à chaque repas. Un consommateur de produit non bio peut ingérer, à travers la nourriture, une vingtaine de molécules différentes par jour, qui peuvent être à l’origine, dans un premier temps, d’un syndrome métabolique.

L’équipe à laquelle appartient Denis Lairon poursuit ses travaux. Les nouvelles recherches portent sur la relation entre pesticides et cancers. Un article devrait être publié très prochainement. 

L'équipe

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