À l’aide de la géolocalisation de votre smartphone, l’application Shit, I Smoke ! calcule l’impact de la pollution atmosphérique sur votre santé. D.R. C’est la nouvelle application qui fait peur, en se basant sur le niveau de particules fines présent dans l’air à un endroit précis, Shit, I Smoke ! compare la pollution à l’intoxication liée au tabagisme. À l’heure où un récent rapport de l’OMS estime le nombre de morts lié à la pollution atmosphérique à 7 millions par ans dans le monde, l’application a comme objectif de faire prendre conscience de l’étendue du problème. Et ça marche : dans le centre de Bruxelles, l’application estime que la pollution équivaut à 2.1 cigarettes inhalées en une journée. L’application se base sur une étude récente de l’Université de Berkley qui explique qu’une cigarette par jour représente une concentration de 22 μg/m3 (22 microgrammes par mètre cube) de particules fines. L’application s’occupe ensuite de mettre en relation cette valeur avec les observations fournies par les stations de mesure de qualité de l’air présentent autour de vous. Les particules fines, très volatiles, viennent majoritairement des moteurs diesel, des résidus de combustion et des activités de transformation chimique. Selon le dernier rapport de l’OMS, les particules fines contiennent du sulfate, des nitrates et du carbone noir, qui sont parmi les composants les plus dangereux pour la santé. L’application permet aussi de voir les résultats partout dans le monde. La ville de Shenyang, en Chine, détient le triste record, avec l’équivalent de 65 cigarettes inhalées lors d’un pic de pollution. Bruxelles dispose également d’une application qui utilise le réseau de stations de mesure de la Région pour avertir les citoyens en cas de pic de pollution : Brussels Air (Android & iOS).