Volunteers search for survivers in a residential area after Patel dam burst its bank at Solai, about 40 kilometres north of Nakuru, Kenya, on May 10, 2018. / AFP PHOTO

Volontaires recherchant des survivants jeudi 10 mai après la rupture du barrage dans le comté de Nakuru au Kenya

AFP

Une partie de la digue de terre a cédé vers 21h mercredi 9 mai, libérant des millions de litres d'eau qui ont dévalé une pente boueuse. Les flots ont entraîné des habitations modestes et des lignes électriques sur une dizaine de kilomètres sur la commune de Solai, près de Nakuru, à environ 160 km au nord de Nairobi. La justice a ordonné une enquête sur les causes exactes de la catastrophe provoquée mercredi soir par des pluies diluviennes.

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"Le nombre de morts dans cette tragédie est de 45 après la découverte du corps d'un adolescent" vendredi, a déclaré le coordinateur régional de la vallée du Rift Mwongo Chimwanga. Le gouverneur du comté de Nakuru, Lee Kinyanjui, avait auparavant déclaré que 40 personnes étaient portées disparues et annoncé qu'un barrage voisin "devra être vidé pour éviter un (nouveau) désastre". Des dizaines de rescapés ont également été admis dans des centres de soins.

Pluies meurtrières

Quelque 180 personnes ont été tuées au Kenya par les inondations depuis le début de la saison des pluies en mars, selon un dernier bilan du gouvernement kényan rendu public mercredi (132 morts), auquel s'ajoute les victimes de la catastrophe du barrage de Solai.

Le Kenya connaît deux saisons des pluies annuelles: la courte, d'octobre à décembre, et la longue entre mars et juin. Les trois dernières saisons avaient été pauvres en précipitations mais celle en cours a vu des pluies torrentielles s'abattre sur une bonne partie du pays et dans le reste de l'Afrique de l'Est.

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