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Conflit israélo-palestinien: "Nous ne voulons pas que nos enfants meurent. On n’en peut plus"

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Israël et les territoires palestiniens se préparent à vivre des journées sous tension, alors que les Etats-Unis vont inaugurer leur nouvelle ambassade à Jérusalem, lundi.

Ce lundi, les Etats-Unis inaugureront leur nouvelle ambassade à Jérusalem. Un transfert de Tel Aviv à la ville sainte, vécu comme une provocation par les Palestiniens pour qui Jérusalem ne sera jamais la capitale de l’Etat hébreu.

Les mouvements pour la paix mettent en garde les autorités israéliennes et palestiniennes et les appellent à la retenue. Depuis trois jours, des femmes se mobilisent.

"Cette tente nous donne l’espoir que oui, nous pouvons apporter une autre existence"

Sous une tente, chaque soir, elles sont une trentaine au rendez-vous, à l’appel du mouvement des femmes pour la paix. Elles sont chrétiennes, juives, musulmanes… Toutes ensemble pour discuter, alors que dans leurs villes, la tension augmente. Hiam est Palestinienne: "Cette tente nous donne l’espoir que oui, nous pouvons apporter une autre existence. Nous ne voulons pas que nos enfants meurent. On n’en peut plus".

Présentes aussi, des femmes venues des colonies israéliennes, implantées en territoire palestinien. Hadassa vit dans l’une d’elles: "J’ai beaucoup d’amis palestiniens et le transfert de cette ambassade les choque. Là où on vit, ça crée de nombreuses tensions".

"C’est le meilleur exemple qu’on a à donner à notre gouvernement"

Le mouvement des femmes pour la paix a installé sa tente à quelques mètres du parlement israélien. Une tente, qui sert à montrer l’exemple selon Marie-Line Smadja, co-fondatrice du mouvement.

"Les femmes arabes et les femmes juives ne peuvent pas être d’accord sur tout. Mais, le fait de prouver que nous sommes capables de le faire par nos actes, c’est le meilleur exemple qu’on a à donner à notre gouvernement".

50.000 femmes ont déjà rejoint ce mouvement pour la paix. Des femmes, qui vont se relayer pendant deux mois sous cette tente, appelée "la tente des mères".

Céline Martelet (avec C.P.)