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Seriez-vous prêt à être rémunéré pour vos données personnelles ? C'est le pari d'une start-up française, baptisée My Data is Rich. Comme le rapporte Le Parisien, la société veut vendre, avec leur consentement, les informations personnelles de ses contributeurs. Des données qui regroupent toutes sortes d'informations, de l'âge à la catégorie socioprofessionnelle, en passant par le nombre d'enfants, le sexe, le type de véhicule ou encore le statut matrimonial. Un marché en perpétuelle expansion qui « pesait 1,4 million d'euros » en 2014 et « bien plus aujourd'hui », explique au Parisien Éric Zeyl, fondateur de la start-up.
En plein scandale Cambridge Analytica, la protection des données personnelles est un enjeu de plus en plus important. Le 25 mai prochain, l'Union européenne fera entrer en vigueur le règlement général sur la protection des données personnelles, qui donne plus de droits au citoyen consommateur. Pour répondre à d'éventuelles critiques, Éric Zeyl promet que ces données seront anonymisées et sécurisées avant d'être vendues : « Chacun est libre de fournir tel ou tel type de données. Mais plus il en fournit, plus il est susceptible de gagner de l'argent », précise-t-il.
Lire aussi – Faire payer les données : le pavé dans la mare de Gaspard Kœnig
Partager les informations de votre voiture
My Data is Rich propose même d'utiliser les données de votre voiture en mettant à l'achat un boîtier qui se branche sur l'allume-cigare du véhicule. Position GPS, accélération, température, des données qui « ont une énorme valeur » pour le fondateur. « Un publicitaire a tout intérêt à savoir qui passe devant ses panneaux et à quelle heure. Les collectivités, elles, pourraient même en déduire où se trouvent les nids-de-poule sur les routes », précise-t-il. Le Parisien précise que ce boîtier pourrait être rentabilisé entre 4 et 10 euros par mois pour un automobiliste roulant une heure par jour.
Comment être certain que les données seront protégées ? La start-up affirme qu'elles resteront hébergées en France et que chaque contributeur devra signer un contrat résiliable à tout moment. Les sommes touchées, elles, leur seront versées sous la forme de bénéfices industriels et commerciaux dès que la base de 35 euros sera atteinte, précise Le Parisien.
Lire aussi - La Cnil dézingue l'idée de revendre nos propres données personnelles
De fausses informations a chaque fois que l'on peut.
Il faut en etre conscients et c'est du quotidien :
j'ai cherché un radiateur pour ma fille et j'ai des propositions tous les jours, et j'ai jeté un coup d’œil sur un site porno, et, là aussi je suis assailli de propositions diverses et variées.
une visite chez Ikea ou sur un site de vente de chaussures et on me rappelle quotidiennement les produits que j'ai consultés.
quant à l’édition, ils ne sont pas en reste, en m'appelant directement au téléphone dès que je consulte un article.
c'est un tracking permanent.
Nous n'aurons plus besoin de "Big Brother",
preuve que les gafam s'en mettent plein les poches.