Avec leur "contrat de gouvernement", l'objectif est de former dans la semaine le premier gouvernement antisystème dans un pays fondateur du projet européen.
Luigi Di Maio et le chef de la Ligue, Matteo Salvini, s'engagent à faire baisser de manière drastique le nombre de parlementaires avec 400 députés (contre 630 aujourd’hui) et 200 sénateurs (contre 318).
Ils doivent encore se mettre d'accord sur les membres du gouvernement et le premier d'entre eux, le président du Conseil. Une certitude en revanche pour les populistes: pas de ministre ayant été condamné pour corruption, faisant l’objet d’une enquête pour des faits graves. Certes.
Mais le gouvernement sera aussi interdit aux francs-maçons.
Si cela se confirme, l'Europe pourrait sanctionner l'Italie pour cette mesure.
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