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Yémen : étudier l'épidémie de choléra de 2017 pour mieux se préparer en 2018

Dans la tente de récupération du centre de traitement du choléra de l'hôpital Al Thawra, l'équipe de promotion de la santé MSF enseigne aux anciens patients quelques bonnes pratiques pour éviter le choléra. Septembre 2017
Dans la tente de récupération du centre de traitement du choléra de l'hôpital Al Thawra, l'équipe de promotion de la santé MSF enseigne aux anciens patients quelques bonnes pratiques pour éviter le choléra. Septembre 2017 © Florian Seriex/MSF

Une étude menée par Médecins Sans Frontières, l’Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires du Yémen a établi une corrélation entre la flambée des cas de choléra dans le pays et l'arrivée de la saison des pluies en mai 2017.

Selon cette étude, le nombre quotidien de cas de choléra a été multiplié par 100 au cours des quatre premières semaines de la saison des pluies en mai 2017, entrainant la propagation de la maladie dans tout le pays. « L’augmentation des précipitations durant la saison des pluies a aggravé la contamination », explique le Dr. Anton Camacho, auteur principal de l’étude et chercheur à Épicentre, le centre de recherche en épidémiologie crée par MSF.

Ces résultats ont permis aux autorités yéménites et aux organisations humanitaires, dont MSF, de mieux se préparer dans l’éventualité d’une nouvelle épidémie cette année, notamment en renforçant les systèmes de surveillance et les efforts de contrôle en amont de la saison des pluies. « La surveillance épidémiologique et microbiologique, la vaccination, et des interventions en eau et assainissement font partie des priorités d’action », poursuit le Dr. Anton Camacho. 

MSF a également renforcé sa capacité de réponse en positionnant des kits de dépistage rapide et traitement des cas à Aden, Sanaa et Khamer. 30 000 litres de solution de réhydratation intraveineuse ont ainsi été acheminées dans le pays par MSF, contre 2 000 en 2016. Enfin, des équipes d'urgence, composées de spécialistes en eau, hygiène et assainissement, en épidémiologie et en soins de santé, peuvent être mobilisées en cas d’urgence.

Lire l'étude complète sur le site du Lancet (en anglais)

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