Syrie : des djihadistes français réapparaissent et appellent à les rejoindre

Dans une vidéo visionnée par « Le Monde », trois Français appellent à rejoindre les rangs du Parti islamique du Turkestan, affilié à Al-Qaïda.

Par 6Medias

Dans une vidéo, trois Occidentaux reviennent sur leur « vie passée, normale »  et font la promotion du djihad en Syrie.

Dans une vidéo, trois Occidentaux reviennent sur leur « vie passée, normale »  et font la promotion du djihad en Syrie.

© ANADOLU AGENCY

Temps de lecture : 2 min

Ils n'ont pas peur de s'afficher au grand jour. Des djihadistes français partis combattre en Syrie sont réapparus dans une vidéo de propagande, rapporte Le Monde. Diffusée lundi 21 mai, la vidéo, qui dure un peu plus d'une heure, permet aux ressortissants de l'Hexagone d'appeler leurs compatriotes à les rejoindre, mais pas au côté de l'État islamique. Alors que ses membres français, traqués, se sont comme volatilisés, ces djihadistes ne craignent pas de montrer leur visage : ils appellent à rejoindre les rangs du Parti islamique du Turkestan, une organisation liée à Al-Qaïda.

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Comme le précise Le Monde, la vidéo présente un Canadien, un Marocain et trois Français. Ces combattants reviennent sur leur « vie passée, normale » puis font, sans surprise, la promotion du djihad en Syrie. Une vidéo de propagande qui peut rappeler celles diffusées par l'État islamique entre 2014 et 2016 et qui appelaient les Occidentaux à rejoindre les rangs de l'organisation. Mais pas question pour les membres du Parti islamique du Turkestan d'être assimilés aux combattants de Daech : ils expliquent que les populations locales ne doivent pas les voir « comme une invasion, plutôt comme un renfort ».

Un bataillon français ?

Ces cinq combattants appartiendraient à une katiba (bataillon) française, précise Le Monde, sans doute la « Firqat Al-Ghouraba », fondée par le Français Omar Diaby, un des principaux recruteurs de djihadistes français. Donné pour mort en août 2015 à la suite de blessures, il est réapparu en mai 2016 lors d'une interview donnée à Complément d'enquête sur France 2. Comme le précise Nice-Matin, Omar Diaby, devenu Omar Omsen, avait rejoint la Syrie en 2013, où il avait tout de suite pris la tête d'un bataillon du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.

Lire aussi - Terrorisme : Omar Diaby hante toujours les palais de justice

Mais son bataillon avait rapidement rejoint le Parti islamique du Turkestan. Lié à Al-Qaïda, le réseau est originaire de la province du Xinjiang, où vivent dix millions de Ouïghours, peuple musulman du nord-ouest de la Chine. En Syrie, elle comprend plusieurs milliers de membres, précise Le Monde, dans la région d'Idlib, près de la ville de Jisr Al-Choughour. À la recherche de combattants internationaux, il cherche aussi à séduire ceux qui veulent continuer de se battre en Syrie, mais au nom d'une autre organisation.

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Commentaires (7)

  • arlet

    Et ce sont ces djihadistes, qui ont échappé à la mort, qui persistent et signent - pourrait-on dire - dans leur engagement contre la France, que le gouvernement voudrait rapatrier ?

  • sergio46

    En faire des apatrides ou les expulser vers le pays de leur nationalité d'origine ne me pose aucun problème moral, au contraire !

  • jocvendeen

    Ce type d'article fait penser à une pub "engagez vous pour Al Sauf à. Surprenant pour un journal comme Le Point. Même chose pour Le Monde.