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Cyberharcèlement : un collectif alerte sur les violences subies par les femmes journalistes

Le collectif "Prenons la une" publie sur tribune dans Le Monde pour alerter sur les violences en ligne adressées aux femmes journalistes. Il demande une reconnaissance comme accident du travail.

Le collectif "Prenons la une" dénonce les violences en ligne subies par les femmes journalistes.
Le collectif "Prenons la une" dénonce les violences en ligne subies par les femmes journalistes.
Crédit : Brooke Cagle / Unsplash
Emeline Ferry
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"Suicide-toi", "ferme ta gueule", "chienne", "hystérique", "mal baisée", "tu as couché pour réussir", "va te faire violer"... Voici des exemples des messages que peut recevoir une femme journaliste lorsqu'elle publie un article. Pour lutter contre ses messages violents, le collectif Prenons la une, qui réunit des femmes journalistes, publie une tribune dans Le Monde ce jeudi 24 mai, pour dénoncer ces tweets, insultes ou commentaires haineux.

"Le cyberharcèlement peut toucher tout le monde", écrivent les signataires, dont les journalistes Lauren Bastide, Anaïs Condomines et Aude Lorriaux. "Mais parce qu'ils s'expriment en public, les journalistes y sont particulièrement exposés. Parmi eux, les femmes sont une cible privilégiée".

Elles expliquent que celles qui "travaillent sur féminisme, les discriminations, les jeux vidéos, le numérique, la politique" sont principalement touchées par ce phénomène. "Elles le sont encore davantage si elles sont non blanches, issues de la communauté LGBT, grosses ou en situation de handicap, voire qu'elles assument l'étiquette de 'féministe'", ajoutent les membres du collectif.

Un phénomène à appréhender comme "un accident du travail"

Parfois, des femmes journalistes sont victimes de "raids" numériques, c'est-à-dire des opérations de cyberharcèlement groupé (menaces de viol, de mort, tentatives de piratage, publication de données privées, réception d'images violentes), souvent organisés via des forums ou des groupes Facebook secrets. La journaliste Nadia Daam en a été victime, après avoir dénoncé le sabotage d'un numéro de téléphone destiné à aider les femmes victimes de harcèlement de rue, dans une chronique sur Europe 1

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Les signataires de la tribune appellent les rédacteurs et rédactrices en chef, ainsi que les managers à prendre ce problème "au sérieux". Elles demandent à ce que le cyberharcèlement soit "appréhendé comme un accident du travail", car il a de réelles conséquences sur les conditions de vie et de travail de ses victimes.

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