BFMTV
Extrême gauche

Jean-Luc Mélenchon "craint pour sa personne"

Jean-Luc Mélenchon lors d'un rassemblement organisé par ATTAC à Paris, le 12 février 2018

Jean-Luc Mélenchon lors d'un rassemblement organisé par ATTAC à Paris, le 12 février 2018 - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Menacé de mort pendant la campagne des législatives en juin 2017, Jean-Luc Mélenchon a réclamé au ministère de l'Intérieur un officier de sécurité. Une demande qui lui a été refusée.

Jean-Luc Mélenchon se dit menacé et "craint pour sa personne". A tel point qu'il ne sort plus beaucoup de chez lui ou qu'il ne s'aventure jamais dehors sans un ami, rapporte RTL. Alors que la France insoumise n'a pas les moyens d'assurer sa sécurité, le député des Bouches-du Rhône a réclamé à Gérard Collomb un officier de sécurité. Mais toujours selon la radio, le ministère de l'Intérieur "n'a pas jugé la menace suffisamment précise ou importante" et n'a donc pas répondu favorablement à la demande de Jean-Luc Mélenchon.

Début avril, le leader de la France insoumise s'était emporté sur Europe 1 après avoir appris qu'il avait été la cible, avec quatre autres députés de son parti, de menaces de mort lors de la campagne pour les élections législatives de juin 2017, de la part d'un groupuscule d'extrême droite. Au mois de juillet, un ancien militant du mouvement royaliste Action Française en Provence, Alexandre Nisin, puis plusieurs autres suspects soupçonnés d'appartenir à son réseau, ont en effet été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. 

"Quand vous découvrez, quatre mois après, que neuf personnes participaient à un complot pour vous assassiner et qu’on ne vous a pas prévenus, vous avez le droit de vous en émouvoir", avait alors déclaré Jean-Luc Mélenchon, précisant qu'il s'était "porté partie civile dans cette affaire". 

Le leader de la France Insoumise avait indiqué avoir "demandé à être protégé" pendant la campagne, après avoir "reçu à Marseille des menaces de mort". "On me l'a refusé, et puis après je découvre que le 28 mai, ils ont arrêté ce personnage (...) Quatre mois plus tard ils en arrêtent neuf autres qui étaient toujours en action pendant ces quatre mois", avait-il regretté.

Mélanie Rostagnat