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Edouard Philippe sur la "marée populaire" de samedi : "C’était un petit coefficient de marée"

Le Premier ministre Edouard Philippe réagit dans le JDD à la mobilisation de samedi contre l'exécutif. "Certains attisent la tension sociale en essayant de rejouer dans la rue ce qu’ils ont perdu dans les urnes", accuse notamment le chef de gouvernement.

Edouard Philippe commente dans le JDD la mobilisation de samedi.
Edouard Philippe commente dans le JDD la mobilisation de samedi. © Reuters

La "marée populaire" annoncée par Jean-Luc Mélenchon n'a visiblement pas impressionné l'exécutif. Au lendemain des manifestations anti-Macron organisées partout en France, Edouard Philippe pointe la mobilisation en baisse : 93.315 manifestants, selon le ministère de l'Intérieur, les organisateurs annonçant entre 250.000 (CGT) et 280.000 personnes (Attac). "Soyons honnêtes [...], c’était un petit coefficient de marée, comme on dit chez moi", répond le Premier ministre dans son interview au JDD. Et poursuit : "Les Français sont angoissés par la perspective d’une relégation collective et individuelle. Ignorer les frustrations et les colères serait méconnaître le pays. Mais nous voulons sortir de l’immobilisme et du sentiment d’impuissance. Nous avançons."

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Edouard Philippe et le "jeu dangereux" de ceux qui "attisent la tension sociale"

Le chef du gouvernement n'oublie pas les opposants à ses réformes, notamment les Insoumis. "Certains attisent la tension sociale en essayant de rejouer dans la rue ce qu’ils ont perdu dans les urnes. C’est un jeu dangereux : la démocratie a parlé", tranche Edouard Philippe. Outre une longue partie consacrée à la réforme de la SNCF, l'homme de Matignon évoque dans son entretien au JDD d'autres sujets chauds, comme l'avenir du plan Borloo pour les banlieues, mais aussi les récentes dissensions à Bercy, entre Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, sur une diminution des aides sociales. "Nous refusons tous la politique du rabot", tempère Edouard Philippe. 

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Quant à un manque de cohésion gouvernementale, le Premier ministre botte en touche : "Ce gouvernement est sans doute l’un de ceux où les échanges de vues sont les plus libres. Beaucoup de ministres viennent d’horizons différents, la discussion est toujours utile et appréciée par les ministres." Avant de conclure : "Ne nous laissons pas abuser par le jeu des petites phrases. Ce qui m’intéresse, c’est que les ministres bossent. Et ils bossent."

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