Tariq Krim : « Il faut limiter certaines technologies avant qu'il ne soit trop tard »

VIDÉO. L'entrepreneur théorise le « Slow Web » et lance Dissident.ai pour nous permettre de reprendre le contrôle de notre vie numérique.

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Entrepreneur en série (Netvibes et Jolicloud, notamment) et ancien vice-président du Conseil national du numérique, le designer français Tariq Krim lance Dissident.ai, une plateforme qui veut permettre aux utilisateurs de ­reprendre le contrôle de leur vie numérique.

Le Point : Quelle position adopter face aux géants d'Internet comme Google, Apple, Facebook ou Amazon  ?

Tariq Krim : Nous sommes dans une situation paradoxale. Il y a 25 ans, il ne fallait surtout pas réguler, car il fallait empêcher les opérateurs téléphoniques de mettre la main sur le Net en créant des autoroutes de l'information. Mais finalement l...

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Commentaires (18)

  • Baboune42

    Hélas... Ou pas, notre société a changé. Notre système d'éducation ayant fabriqué des "crétins" accros aux réseaux sociaux et aux émissions de télé-réalité nous en payons le prix. Ayant perdu nos paysans, sceptiques et méfiants par nature nous acceptons que d'autres pensent pour nous. Ce phénomène n'est donc en rien technologique mais culturel et politique. Ce système porteur d'un risque d'asservissement est également un formidable pourvoyeur de moyens de défense. A nous de savoir entrer en résistance.

  • Baldovinos

    Avec de tels personnages nous en serions encore aujourd'hui à l'âge de pierre. Tous ces pseudos experts misonéistes qui ne comprennent pas que dans un monde mondialisé la régulation du progrès ne dépend pas de petits français dont le seul souci est de se faire du pognon en générant des peurs devraient être dénoncés par les médias. Au contraire, ces derniers favorisent un obscurantisme anti-progrès, ce qui ne déplaît pas à certaines religions. Voltaire, reviens-nous !

  • CLAUDINALBI

    ... Pas certaine que cela soit ce qui se passe partout, mais en tous les cas, chez moi, Oui !...

    ... Heureusement disposons nous d'internet, sinon, comment aurions nous pu nous communiquer tout cela ?... Dieu que je ris, de ce que vous me provoquez à écrire...

    Cordialement prise de fou rire, Claudine d'Albi... Si si !... Merci !...