Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Au Mozambique, dix personnes décapitées lors d’une attaque attribuée à des islamistes

Le crime s’est produit dans la province du Cabo Delgado, non loin de la frontière tanzanienne.

Le Monde avec AFP

Publié le 29 mai 2018 à 12h18, modifié le 29 mai 2018 à 12h34

Temps de Lecture 1 min.

Des soldats mozambicains patrouillent à Mocimboa da Praia, dans le nord du pays, le 7 mars 2018, après une attaque d’insurgés islamistes.

Dix personnes ont été retrouvées décapitées dimanche 27 mai dans l’extrême nord du Mozambique, victimes d’une attaque attribuée à un groupe islamiste à l’origine de multiples violences dans la région, a-t-on appris mardi de sources locales concordantes. « Nous avons été informés de cette tragédie », a confirmé à l’AFP le représentant du gouvernement dans le district du Palma (nord-est), David Machimbuko, sans donner plus de détails.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Mozambique, un péril djihadiste venu du nord

La direction de la police mozambicaine a annoncé la tenue d’une conférence de presse dans l’après-midi dans la capitale Maputo. Selon plusieurs sources locales interrogées par l’AFP, l’attaque s’est déroulée dimanche matin dans le petit village de Monjane, dans la province du Cabo Delgado, non loin de la frontière tanzanienne.

« Renverser l’ordre établi »

Parmi les victimes figurent des enfants et le chef traditionnel du village, a précisé un habitant sous couvert de l’anonymat. « Ils visaient le chef du village parce qu’il avait fourni des informations à la police sur l’endroit où le groupe était caché », a expliqué à l’AFP une autre source locale. Connu sous le nom de Al-Chabab (« les jeunes » en arabe), ce groupe islamiste radical s’est fait connaître en octobre 2017 en attaquant la police et l’armée dans la ville de Mocimboa da Praia.

La police n’avait pu reprendre le contrôle de la ville qu’au bout de deux jours de combats, qui se sont soldés par la mort de deux policiers, d’un chef local et de quatorze « assaillants ». Selon des témoignages recueillis en mars sur place par l’AFP, ce groupe est apparu dans la région en 2014 et prône un islam radical. Les autorités l’ont accusé de vouloir « renverser l’ordre établi », mais assurent qu’il n’a aucun lien avec les Chabab qui sèment la terreur en Somalie à grands coups d’attentats.

La police et le gouvernement affirment depuis des mois que l’ordre a été rétabli dans la province mais des attaques sporadiques attribuées à ce groupe continuent toutefois à agiter la région, proche d’énormes champs gaziers récemment découverts au large des côtes mozambicaines. Plus de 300 personnes soupçonnées d’être proches de ce groupe ont été arrêtées depuis octobre 2017.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.