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Dans son éditorial de la semaine, Charlie Hebdo rend le plus beau des hommages à notre hebdomadaire. Sous le titre « Je suis Le Point », le directeur de la rédaction Riss évoque les menaces reçues par les kiosquiers par des admirateurs du chef de l'État turc. En cause : la couverture de notre journal « Le dictateur. Jusqu'où ira Erdogan ? ». Au Pontet, près d'Avignon, des manifestants promettaient de brûler le kiosquier si l'affiche n'était pas retirée. « Les fascistes, car c'est ainsi qu'ils méritent d'être qualifiés, qui ont utilisé la menace et l'intimidation pour faire disparaître de l'affichage un magazine d'un pays libre démontraient sans s'en rendre compte la pertinence de cette couverture », écrit Charlie Hebdo. Avant d'ajouter : « Ils ne veulent pas qu'on qualifie Erdogan de dictateur, mais ils se comportent en serviteurs de la dictature. »
Tout au long de cet édito, le journal satirique défend la liberté d'expression devenue « frileuse avec des sujets comme la religion et en particulier l'islam ». Charlie Hebdo s'inquiète du champ d'action gagné par la peur. « La peur avait déjà investi le spirituel, il lui reste à conquérir le temporel. Le blasphème n'est plus seulement religieux, il devient politique. » En faisant le parallèle avec l'attentat qui avait décimé l'équipe du journal, la rédaction met en avant un dénominateur commun : « la remise en cause de notre modèle libéral de pensée ». Un combat commun. Merci « Charlie » !
"JE SUIS @LePoint"
L'édito de RISS cette semaine dans @Charlie_Hebdo_ et sur https://t.co/5SPrx5Rgmh pic.twitter.com/XAd5Ubjg66
Étienne Gernelle - Erdogan, le dictateur qui ose tout (c'est à ça qu'on les reconnaît)
Emmanuel Macron défend « Le Point », attaqué par Erdogan
Non, elle est congelée !
Sur ce forum, il y a des mots et des vérités qu'il ne faut surtout pas évoquer.
Les turcs qui ont fui leur pays, sans doute car ils s'y trouvaient bien ! Viennent faire la propagande pour Erdogan à nos frais et en prenant nos emplois.
Et nous, on accepte sans réagir, par peur ou par lâcheté ?
La peur des débordements c'est le silence de nos gouvernants.
L'argent versé à la Turquie contre le maintient des migrants en ce pays ne suffit apparemment pas au dictateur... Il lui en faut plus ou il faut les coudées franches à ses partisans accueillis en France pour le promouvoir... ?
Nous assistons à quelque chose d'ubuesque : des turcs quittent leur pays pour avoir du travail en France, bénéficient des largesses de notre gouvernement, et l'on peut imaginer qu'ils partent parce qu'ils ne se sentent pas à l'aise chez eux... Et voilà qu'ils défendent leur dirigeant sur notre sol ! Mais ils seraient fondés de vite retourner près de lui pour faire sa campagne plus utilement, non ?
Je n'y comprends plus rien...