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François Damiens : "Ce sont les vrais Belges, les gens de la rue, qui m’intéressent"

François Damiens
François Damiens © Manuel Lagos Cid / Paris Match
Fabrice Leclerc , Mis à jour le

L’acteur belge François Damiens passe derrière la caméra avec « Mon ket », mélange troublant de fiction et de caméra cachée. Un film barré et tendre.

Fiction ou réalité? Dans « Mon ket », histoire grand-guignolesque d’un évadé de prison qui veut absolument donner le meilleur à son fils, Damiens voulait marier la réalité à la fiction. « J’ai toujours pensé qu’une personne n’est jamais aussi bonne que quand elle ne sait pas qu’elle joue », explique l’acteur qui a tourné le film dans le plus grand secret.

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Roi de l'embrouille Le canular est une sorte de seconde nature pour le comédien de 45 ans. Ses premières caméras cachées sont produites et diffusées en Belgique. En 2000, il crée le personnage de François l’Embrouille. Il devra l’arrêter quatre ans plus tard car il est reconnu partout du fait de son succès. Il exportera alors le concept en France avant de vendre des milliers de DVD. Quand est arrivé le projet de film, François Damiens n’avait pas à l’esprit de le réaliser. Mais il s’est vite rendu compte que lui seul avait tout simplement la pratique de l’exercice.

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Le cinéma pour maîtresse « Je suis un peu comme un type qui est heureux avec sa femme mais qui d’un coup tombe amoureux de sa maîtresse », analyse l’acteur pour expliquer son passage progressif au cinéma en France dès 2006. En 2010, le succès de « L’arnacoeur » fait de lui un acteur très demandé, même s’il ne quitte pas complètement le monde du canular. Pourtant, le cinéma d’auteur décèle chez lui un potentiel dramatique. Qui se révèle chez Claire Simon (« Gare du Nord »), Katel Quillévéré (« Suzanne ») ou les frères Foenkinos (« La délicatesse »). Il sera bientôt à l’affiche du « Monde est à toi » de Romain Gavras. Et fourmille de projets entre comédie et film social. « J’aime bien manger de tout », sourit-il.

Ascendant bélier Il a surtout séduit la France avec « La famille Bélier ». Le film fait pleurer plus de 4 millions de spectateurs sur une chanson de Michel Sardou et finit d’asseoir sa popularité. « L’atmosphère était particulière, se souvient le comédien. Imaginez-moi passer une journée sur un tournage sans dire un mot. J’étais dans une économie de jeu que je n’avais jamais connue avant. Le succès du film nous a tous pris par surprise. »

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Belge attitude Il ausculte son pays natal à sa façon, dans la droite ligne de l’émission « Strip-tease ». « C’est étonnant de voir à quel point les Belges sont tendance pour les Français, et ce depuis déjà un bon moment. Mais cela ne passe que par une poignée d’acteurs connus qui ont tous plus ou moins l’air sympa sur un plateau de télévision. Moi, ce sont les vrais Belges, les gens de la rue, qui m’intéressent. »

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