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« Un sursaut de motivation. » C'est ce que ressent Thomas Pesquet quand il lève la tête désormais. Dans une interview donnée au Figaro, le spationaute français, qui a passé six mois à bord de la Station spatiale internationale, imagine d'autres défis, maintenant qu'il est de retour sur Terre. « Je suis animé par un esprit de curiosité, explique-t-il. Explorer l'espace, c'est le voyage de tous les voyages. »
Destination de ce voyage de tous les voyages : la planète rouge. « Un jour, on ira sur Mars », assure Thomas Pesquet. Un jour qui pourrait arriver plus rapidement que prévu. « Selon l'espérance de vie, il me reste au moins trente-cinq ans à vivre. D'ici là, c'est certain, nous aurons vu des hommes sur Mars, sauf grosse catastrophe. »
Les États-Unis veulent aller vite
Cette certitude, le spationaute la tire de sa propre expérience, seul en orbite autour de la Terre pendant six mois. « Ce voyage m'a donné une grande confiance en ce que l'être humain est capable de réaliser, poursuit-il dans le quotidien. Cette Station spatiale, c'est incroyable qu'elle ait pu voir le jour : elle est le fruit de pays aux cultures différentes, qui ne parlent pas la même langue et qui ne sont pas toujours d'accord sur des projets techniques complexes. Et pourtant, on a réussi à réunir des modules provenant du monde entier, à les assembler en orbite et à les faire fonctionner. »
La volonté politique de réaliser ce voyage existe également. Les États-Unis ont voté une loi en ce sens, prévoyant l'envoi d'un Américain au début de la décennie 2030. Donald Trump souhaite même aller plus vite et espère un voyage avant 2024. Il restera à trouver des spationautes volontaires. Une étude de 2014 du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) avait révélé que les pionniers arrivés sur Mars pourraient mourir au bout de 68 jours, par asphyxie.
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Vouloir aller sur Mars est une chose, pouvoir y aller en est une autre et elle est de taille ! Étant donné notre niveau actuel de technologie, ce n'est sûrement pas pour demain. Comme disait De Gaulle, "des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche".
Plutôt que de vouloir aller sur Mars et dépenser des sommes colossales on ferait mieux d'utiliser cet argent pour nettoyer le 6ème continent de plastiques et autres déchets flottants. Il y a encore tant à faire sur notre Terre pour la bichonner et la soigner en commençant par interdire définitivement les guerres mais j'ai bien peur que ça aussi ce ne soit pas pour demain, en tout cas tant que l'humanité n'aura pas atteint la'sagesse' !
De continuer à exister dans la lumière pour ce monsieur !
Au 15° siècle, on devait se poser les mêmes questions : chercher l'Inde par l'ouest à quoi ça sert ? Combien ça coute ? On connait la suite... Depuis les premiers hominidés, des individus comme Gasquet nous ont hissés jusqu'à l'homo sapiens et à l'ère moderne. Sans eux, au XXI° siècle, on serait encore dans des cavernes à craindre les nuages !