
Fernando Pessoa reconnaissait lui-même avoir "traversé la vie comme le fantôme de [sa] propre vie". Comptable dans une société commerciale de Lisbonne, il refusait de publier ses écrits. Patrick Quillier nous présente la vie de cet homme ordinaire devenu grande figure de la littérature portugaise.
- Eric Dussert, critique littéraire et éditeur
- Patrick Quillier, poète et essayiste, compositeur, traducteur
Une vie entièrement dédiée à la création a conduit Fernando Pessoa à s’échapper de lui-même. Employé de bureau durant toute sa vie, il a constitué son œuvre à l’abri de tous les regards, par le biais d’hétéronymes dont il composait la vie aussi bien que les écrits. Notre invité du jour, Patrick Quillier, professeur de littérature comparée à l’Université de Nice, revient sur la vie de ce fantôme qu’était Pessoa. Il a participé à la publication, en 2001, des Œuvres poétiques de Pessoa dans la Bibliothèque de la Pléiade et à la traduction des Poèmes païens d’Alberto Caeiro et de Ricardo Reis parus en 2004 chez Christian Bourgois.
A 15h30, nous sommes en compagnie des revues avec Eric Dussert, du Matricule des Anges.
A 15h55, un moment de poésie avec Jacques Bonnaffé.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
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