Polytechnique ouvre un master en intelligence artificielle

Après Microsoft et son École IA, l'école d'ingénieurs ouvre une formation en IA et « visual computing », pour traitement des informations visuelles.

Par

L'école polytechnique ouvre un nouveau master.

L'école polytechnique ouvre un nouveau master.

© Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Temps de lecture : 1 min

Deep learning, analyse de données, réalité virtuelle et augmentée… La formation en intelligence artificielle de Polytechnique brassera un large éventail d'enseignements autour du numérique. Dès septembre 2018, de jeunes cracks en mathématiques et en informatique fouleront le campus de l'école d'ingénieurs pour y intégrer une formation de deux ans. « L'ensemble des secteurs de l'économie est aujourd'hui impacté par le développement des technologies liées à l'intelligence artificielle, déclarent Marie-Paule Cani et Erwan Scornet, directeurs pédagogiques du programme. Le lancement de ce nouveau graduate degree permettra de créer un vivier de recrutement et de répondre aux besoins croissants des entreprises et des instituts de recherche. »

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Pour lancer ce programme, Polytechnique ne fait pas cavalier seul. Elle a noué un partenariat avec la société de distribution d'électricité Enedis, qui financera trois bourses étudiantes – de 30 000 euros chacune – pour la première promotion 2018-2020. « En plus d'une manne financière, Enedis apportera des problématiques réelles – création de bots pour les clients et analyse d'incidents, par exemple –, explique Jean Paoletti, directeur régional d'Enedis. Beaucoup de questionnements et de recherches sur l'IA viennent du monde industriel, il y a donc une vraie synergie à exploiter. » Une initiative qui va dans le sens du vœu de Valérie Pécresse de faire du plateau de Saclay « le poumon de l'Europe en intelligence artificielle », conclut Jean-Bernard Lartigue, délégué général de la Fondation de l'École polytechnique.

Polytechnique ©  Jeremy Barande

Signature du partenariat entre X et Enedis.

 

© Jeremy Barande

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (5)

  • Le père La Grinche

    Amusant de voir des "experts" autoproclamés en informatique avouer n'avoir pas réussi a maîtriser le C++ et ignorer que pratiquement toutes les bibliothèques scientifiques sont écrites en C et/ou C++.
    Mais les scientifiques sont-ils dignes de ces "experts" pour utiliser des bazars aussi insupportables ?

  • Tony

    J'ai été expert en : Pascal, Smalltalk 80, Prolog, C, puis Java. Et j'ai essayé de passer au C++. Sans succès, tellement ce bazar est insupportable. Et aucun projet dans notre entreprise experte en Informatique n'a jamais été lancé en C++. Quant à Prolog, ayant travaillé avec Roussel et Donz, j'en avais acquis une grande maîtrise. Ce langage rend impossible l'ajout de bugs liés au langage. Pas de pointeur... Mais c'est vieux, c'est vrai. J'avais marié Prolog et Smalltalk 80, en SP-Object, avant Java. Old Good Times. En langage informatique, il y a des modes... Actuellement, c'est Go, après Python. L'implémentation de Go, GCC-Go ou Golang, c'est un sacré bordel, mais le langage Go est simple et rapide à apprendre.

  • guy bernard

    Le presenter comme une innovation montre que ce n’était pas fait.
    c'est donc l'aveu que nous étions en retard sur de nos filières les plus prestigieuses.
    merci Guy Debord.