Certains ont dû s'étouffer en apprenant la nouvelle. Le 18 mars, les membres de Shaka Ponk, reçus au ministère de la Culture et de la communication par Aurélie Filippetti, ont été élevés au rang de chevaliers des Arts et des Lettres. Le groupe français connaît une belle réussite depuis la sortie d'un troisième album, écoulé à 250 000 exemplaires, et une série de concerts, dont un Bercy, complets. On ne peut pas nier aux Français d'avoir beaucoup bossé, comme le racontait leur leader à Libé en 2013, ni d'avoir su produire une synthèse des tendances grand public avec sa musique mâtinée de rock, d'electro et de hip-hop − même si leurs goûts sont parfois douteux (voir leur dernier clip ci-dessous). Pourtant, tout honnêtes qu'ils soient, difficile de voir comment les membres de Shaka Ponk «se sont distingués par leur création dans le domaine artistique ou littéraire, ou par la contribution qu'ils ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde», comme l'indique la définition officielle de la décoration.
Lors du discours introduisant la récompense, Aurélie Filippetti s'est justifiée comme elle pouvait, et a récompensé le groupe