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Rappelez-vous Jacques Mesrine, l'ennemi public n° 1, surnommé l'« Homme aux mille visages ». Le roi des braquages et des évasions. En mai 1973, après avoir été condamné à vingt ans de prison pour tentative de meurtre sur un policier, il promet de s'évader avant trois mois. Il n'attend pas un mois pour tenir parole.
Le 6 juin 1973, Mesrine quitte sous bonne escorte la prison de la Santé pour le palais de justice de Compiègne. Il doit y être jugé pour une escroquerie datant de 1969. Encadré par quatre gendarmes, le truand effectue le trajet en train. Depuis le départ de la Santé, il ne cesse de se plaindre de maux de ventre. Dès qu'il entre dans le palais de justice, vers 14 heures, il demande aux gendarmes d'aller aux toilettes. À peine y est-il entré qu'il en ressort fou de rage : « C'es...
Quand les media cesseront-ils de faire la promotion des truands ?
La photo numéro 2 du guignol illustre jusqu’à la caricature l’exemple du mec qui fait n’importe quoi avec une arme de poing. Il essaie d’imiter la méthode de tir rapide « Sasia » des années 60, les jambes écartées à la Lucky Luke. Mais le pire n’est pas là. Il a l’index engagé dans le pontet, la deuxième phalange sur la queue de détente alors que le canon du revolver est dirigé vers sa cuisse ! Excellent pour se pulvériser l’artère fémorale. Et ce charlot a impressionné les foules ? Quant ils en ont eu marre de ses pitreries, les archers l’ont calmé.
C'est bien de donner des idoles à imiter aux petits bandits de banlieue. Il faut qu'ils grandissent eux aussi, pas vrai ?