Vers la fin des réponses et des hashtags sur Twitter ?

On le remarque souvent : les réseaux sociaux copient très souvent leurs concurrents. Si les hashtags n’ont pas été inventés par Twitter, ils ont été démocratisé par le réseau. Et Google+, Facebook et d’autres n’ont pas hésité à copier allègrement cette fonctionnalité. Mais aujourd’hui, Twitter va peut-être en surprendre plus d’un en faisant machine arrière : les mentions dans les réponses et les hashtags pourraient bien disparaître à moyen terme.

C’est le site Buzzfeed qui dévoile l’information, relayée par The Next Web. La directrice de l’information de Twitter, Vivian Schiller, a récemment tenu une conférence durant laquelle le sujet des réponses et des hashtags sur Twitter a été débattu. Elle explique que ces deux propriétés du réseau sont occultes, et peu compréhensibles pour le commun des mortels. Twitter souhaite toucher davantage le grand public, et les réponses aux tweets dans leur forme actuelle et les hashtags seraient un frein à l’adoption en masse du réseau. Voir des tweets commençant par @BlogModerateur ou contenant un hashtag semble en effet décourager ceux qui accèdent à Twitter pour la première fois.

Pour enrayer ce phénomène, les équipes de Twitter testent actuellement une version de l’application mobile, qui ne mentionne pas les comptes lorsque vous répondez à un tweet. Si vous faites partie de ces beta testeurs, la méthode pour répondre à un tweet reste identique : vous cliquez sur la petite flèche et vous rédigez votre réponse. Le nom du compte n’est simplement pas mentionné au début du tweet. Seul la personne à laquelle vous répondez voit votre message dans sa Timeline.

Le réseau social souhaite ainsi mettre en arrière-plan les spécificités du réseau pour faire la part belle au contenu. Pour les hashtags, nous avons peu d’information. Ceux-ci pourraient peut-être être « adossés aux tweets » comme sur Google+. Cette manière d’utiliser les hashtags permet de ne pas encombrer les messages par des hashtags inutiles, qui sont légion sur Twitter.  Mais ces changements, s’ils sont entérinés, permettront-ils vraiment au grand public de mieux s’approprier le réseau ?