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Série Willy Ronis : L’intime

Preview

A partir de 1985 Willy Ronis se plonge dans son fonds photographique et sélectionne ce qu’il considère comme l’essentiel de son travail. Il réalise six albums comprenant 590 photos qui représentent à ses yeux son testament photographique. Ceux ci sont la matrice de cette exposition. L’œil de la photographie souligne l’importance de ce grand photographe qui nous a quitté il y a presque dix ans en publiant chaque jour un des neuf volets de cette exposition exceptionnelle, aujourd’hui :

L’intime

Que ce soit dans sa vie professionnelle ou dans sa vie familiale,
l’osmose entre Willy Ronis et son appareil photographique est totale
et surtout permanente.

Il s’ensuit qu’au cœur d’une œuvre photographique abondante, apparaît ici un ensemble d’images intimes, familiales et personnelles. Mais, à la lecture, il n’y a que peu de différences entre les images prises sur commande et celles où Willy Ronis photographie sa femme Marie-Anne, son fils Vincent, ses amis ou ses chats.

C’est que Willy Ronis entretient avec ses propres photographies des relations affectives intenses. Deux de ces photographies intimes, Le nu provençal et Vincent aéromodéliste ne figurent-elles pas parmi ses œuvres les plus connues ? Chaque image des siens est une étincelle de bonheur, de tendresse, un acte d’amour qu’il tente de nous faire partager.

On retrouve dans ces photographies le même investissement émotionnel mais également la même organisation formelle qui caractérise l’ensemble de son œuvre. Il n’y a pas, affirme Willy Ronis, de différence entre le professionnel et l’amateur lorsqu’ils photographient leurs proches.
« Dans les deux cas, il s’agit d’une activité foncièrement sentimentale et ludique, puisqu’elle se manifeste, soit chez soi dans un moment de détente, soit en week-end, soit en vacances. Se trouvent par là même associés, quel que soit celui qui photographie, le désir de conserver, au fil du temps, et la mémoire des lieux et celle des êtres qui nous sont chers. En bref, c’est une photographie de bonheur. »

 

Jean-Claude Gautrand

 

Exposition coproduite par la Mairie du 20e arrondissement de Paris et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, en partenariat avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, commissariat de Gérard Uféras et Jean-Claude Gautrand

 

Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant, Paris 20e
Du 27 avril au 29 septembre 2018
Du mardi au samedi de 11h à 18h Entrée libre
https://www.mairie20.paris.fr/mes-demarches/culture/le-pavillon-carre-de-baudouin/le-pavillon-carre-de-baudouin-197

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