Les étudiants étrangers de premier et deuxième cycle pourraient prochainement bénéficier d’office d’un permis de travail de trois ans dans le pays, explique le Times Higher Education.
Actuellement, pour travailler en Nouvelle-Zélande au-delà d’un an, les étudiants étrangers doivent impérativement obtenir le parrainage d’un employeur. Une situation pouvant conduire à certains abus de la part d’employeurs peu scrupuleux qui “vendent [aux étudiants internationaux] le ‘faux rêve’ selon lequel travailler en Nouvelle-Zélande après ses études permettrait d’obtenir rapidement la résidence permanente”, selon Iain Lees-Galloway, ministre de l’Immigration.
“Trop souvent, des travailleurs étrangers sont exploités parce qu’ils dépendent du bon vouloir d’un employeur pour pouvoir rester dans le pays”, a notamment déclaré le ministre. Les mesures annoncées ont pour premier objectif de couper court aux abus constatés.
Une réforme qui “simplifie les choses”
En revanche, selon ces nouvelles dispositions, seuls les étudiants inscrits depuis plus de deux ans dans un établissement néo-zélandais pourraient bénéficier d’un permis de travail – excluant de fait de nombreux étudiants étrangers inscrits dans les écoles de langue ou en formation professionnelle.
En outre, les droits des conjoints d’étudiants internationaux en troisième cycle seraient restreints et leurs enfants à charge ne bénéficieraient plus automatiquement de la gratuité dans les écoles. Ces avantages seraient désormais réservés aux étudiants inscrits dans les filières en demande.
Ces projets de réforme seront formalisés d’ici le 29 juin prochain. Ils ont déjà obtenu le soutien des autorités universitaires. “Ces changements sont susceptibles de simplifier les choses pour les étudiants tout en les encourageant à obtenir des qualifications leur donnant accès à des emplois de meilleur niveau”, a ainsi souligné Chris Whelan, directeur exécutif de Universities New Zealand, l’organisme qui fédère les établissements d’enseignement supérieur du pays.
Fondé en 1971, le Times Higher Education Supplement (THES) s’impose comme le titre de référence dans l’enseignement supérieur.
En 2005, l’hebdomadaire cesse d’être une filiale du Times et s’intitule désormais Times Higher Education. Il propose des enquêtes fouillées, des analyses et des pages d’opinion, et publie un classement annuel des meilleures universités mondiales qui fait autorité.
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