Lorsque le gardien dégage le ballon au pied, la trajectoire de celui-ci n’est pas parabolique et plutôt courte. Pourquoi ?
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Voici revenu le temps du championnat d'Europe de football, avec son cortège de passes décisives, de reprises de volée et de coups francs somptueux... Mais regardons un aspect moins spectaculaire du jeu : le dégagement du gardien de but. Si ce dernier parvient régulièrement à envoyer le ballon au-delà de la ligne du milieu de terrain, il n'atteint jamais le but adverse par un coup direct. Pratique sportive ou impossibilité physique ? Pour répondre à cette question, intéressons-nous à la trajectoire réelle du ballon et à sa portée maximale.
En vol, le ballon est soumis à deux forces : son poids et la force exercée par l'air. Le poids du ballon, pour une masse de 450 grammes, est de 4,4 newtons et dirigé vers le bas. La force aérodynamique est plus complexe.
Cette force est composée d'une force de traînée, de sens opposé à la vitesse du ballon, et d'une force perpendiculaire, qui dépend de la
Jean-Michel Courty est professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire Kastler-Brossel (CNRS, SU, ENS-PSL, CdF). Il est coauteur de la rubrique Idées de Physique dans Pour la Science avec Édouard Kierlik, et auteur de la chaîne Youtube “Merci la physique”. Il est colauréat, avec Édouard Kierlik, du prix Jean-Perrin de la Société française de physique et lauréat de la médaille de la médiation scientifique du CNRS.
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Edouard Kierlik est professeur de physique à Sorbonne Université, au laboratoire de physique théorique de la matière condensée (CNRS, SU), et directeur de la Maison pour la science Paris-Île-de-France. Il est, avec Jean-Michel Courty, coauteur de la rubrique Idées de Physique dans Pour la Science et colauréat du prix Jean-Perrin de la Société française de physique.
Voir tous ses articlesG. Dupeux et al., Le football et ses trajectoires, Reflets de la Physique, n° 28, pp. 10-14, mars 2012.
G. Dupeux et al., The spinning ball spiral, New Journal of Physics, vol. 12, 093004, 2010.
J.-M. Courty et É. Kierlik, L'art du ballon bien brossé, Pour la Science, n° 320, pp. 98-99, juin 2004.
Assister à un match de football dans un stade donnerait l’occasion d’un partage émotionnel qui tire de l’isolement
La trajectoire courbée de certains coups francs s'explique par la modification, en fonction de la vitesse, du sillage de l'air qui s'écoule autour du ballon et des frottements que subit ce dernier.
Non. Une étude montre que les simulations sont assez peu fréquentes. Cependant, d'autres types de triche existent. Il reste à les quantifier...
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Plusieurs équipements contrôlés par la pensée suppléent aujourd'hui aux handicaps de nombreux individus dont certains ont retrouvé une vie normale. Et l'on imagine désormais des machines qui décupleront les capacités humaines.
Des molécules en forme de ballon de football, ou fullerènes, formées d'atomes de bore ont été observées. Jusqu’à présent, on ne connaissait que des fullerènes de carbone.
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