Alors qu’il enfilait son aube en vue de célébrer la messe, le dimanche 10 juin en fin d’après-midi, le père Richmond Villaflor Nilo, du diocèse de Cabanatuan (province Nueva Ecija, Philippines), a été tué par balles dans sa chapelle. Quatre jours avant, le père Rey Urmeneta, de la paroisse Saint-Michel-Archange de Calamba, à soixante kilomètres au sud de Manille, était, lui, blessé par balles par deux individus. Ces deux attaques de prêtres, dont une mortelle, ont fait suite à deux autres, en l’espace de six mois aux Philippines. Le 4 décembre 2017, c'était le père Marcelito Paez qui était assassiné à Jaen (province Nueva Ecija), puis, le 29 avril 2018, au tour du père Mark Ventura d’être abattu par un homme, juste après avoir célébré la messe, dans sa paroisse de Gattaran (Nord des Philippines).
Comment expliquez-vous cette montée de violence aux Philippines à l’égard de l’Église ?
Par rapport aux prêtres assassinés le 4 décembre 2017 puis le 29 avril dernier, leur assassinat a été corrélé à leur activisme local, lequel a dû agacer des group
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