Le top départ a été donné à 15h. Entre 200 et 300 cyclistes se sont élancés dans leur plus simple appareil depuis le Square Frère-Orban, à Bruxelles. Objectif? Protester contre l'insécurité des usagers doux dans les centres urbains.

La vidéo du départ
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Les manifestants passent notamment par le rond-point Schuman, le Sablon, la place Poelaert ou encore la place de la Bourse, pour revenir au Square Frère-Orban aux alentours de 18h.
Le cortège ne traverse ni par la place Flagey, ni par la place du Luxembourg. En effet, la bourgmestre d'Ixelles, Dominique Dufourny (MR), refuse le passage de la Cyclonudista sur sa commune.
"Roulons sans moteur ni fausse pudeur"
Les participants ont un double message: d'abord, dénoncer la pollution des villes, la densité de voitures et l'insécurité des cyclistes. Ils demandent plus d'aménagements spécifiques pour les usagers faibles.
Les cyclonudistes dénoncent également les diktats de la mode et de la publicité. C'est pourquoi ils tiennent à rouler à vélo entièrement nus, prônant un retour au naturel. Leur slogan ? "Rouler sans moteur, ni fausse pudeur".
Se mettre à nu est aussi une manière imagée de conscientiser à la fragilité des cyclistes à Bruxelles.

"Par rapport aux automobilistes, on est très vulnérable"
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"Le vélo, c'est le corps libéré"
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Une ode au naturisme
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Pour Jérôme Jollibois, organisateur de la Cyclonudista, "le fait d'être nu symbolise le fait de ne pas être protégé par une carrosserie (...) Ca montre aussi l'absurdité de notre société. On peut polluer les poumons des gens mais pas se montrer nu en public! Je ne comprends pas ces valeurs".

"Etre nu symbolise le fait qu'on n'est pas protégé par une carrosserie"
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Cette année, l'événement met un accent particulier sur la qualité de l'air et le respect de la nature. Avec ce coup médiatique, les organisateurs espèrent sensibiliser les autorités aux revendications des cyclistes. Ils dénoncent que la majorité de l'espace public soit dédié aux voitures.