L’agence fédérale de l’automobile KBA avait ordonné début juin le rappel de quelques 60.000 Audi A6 et A7 après la découverte d’un «logiciel illicite» capable de fausser les niveaux d’émissions de gaz polluants.
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Scandale international
Malgré l'amende d'un milliard d'euros récemment qu'elle a infligée à VW, la justice allemande poursuit donc les procédures engagées contre le constructeur allemand.
Des perquisitions avaient eu lieu fin mai aux domiciles des deux suspects après des perquisitions en février, mars et avril de domiciles et lieux de travail de responsables d’Audi en Allemagne, dont le siège du constructeur à Ingoldstadt.
Plusieurs parquets allemands ont ouvert des enquêtes pour fraude, manipulation de cours de Bourse ou publicité mensongère contre des salariés de Volkswagen et ses marques Audi et Porsche, mais aussi de Daimler et de l’équipementier Bosch.
L’ancien PDG de VW, Martin Winterkorn, et son successeur Martin Müller, mais aussi l’actuel chef du conseil de surveillance du groupe, Hans Dieter Pötsch, et l’actuel président de VW Herbert Diess, sont visés par des investigations.
Le scandale a éclaté en septembre 2015, après que l’agence américaine de l’environnement (EPA) a accusé VW d’avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600'000 aux Etats-Unis, d’un logiciel capable de fausser le résultat des tests antipollution et dissimulant des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées.
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