Internet a été coupé mercredi sur l’ensemble du territoire algérien durant la première heure de chacune des deux premières épreuves du baccalauréat, et il en sera ainsi tout au long de l’examen, jusqu’au 25 juin, afin d’éviter les fraudes.

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Entre 8 heures 30, lancement de la première épreuve du baccalauréat 2018, et 09H30 (07H30 et 08H30 GMT), puis au début de la 2e épreuve, entre 11H30 et 12H30 (10H30-11H30 GMT), tous les accès à internet -fixe ou mobile- ont été coupés, a constaté le bureau de l’AFP à Alger.

Une troisième coupure d’une heure est prévue mercredi après-midi, selon un programme communiqué par l’opérateur public Algérie Télécom.

La session 2016 du bac algérien avait été entachée par une fraude massive

L’internet sera ensuite coupé chaque jour au début de chaque épreuve, durant une heure le matin et durant une heure l’après-midi, jusqu’au lundi 25 juin, «conformément aux instructions du gouvernement visant à assurer le bon déroulement des épreuves du baccalauréat», indique Algérie Télécom.

Les autorités ont demandé cette année aux opérateurs publics et privés de couper totalement internet au début des épreuves, a expliqué à l’AFP Ali Kahlane, président de l’Association des opérateurs de télécoms alternatifs (privés). Le cahier des charges des opérateurs les contraint à se conformer à toute demande en ce sens, a-t-il ajouté.

La session 2016 du bac algérien avait été entachée par une fraude massive, les sujets ayant fuité sur les réseaux sociaux, avant ou au début des épreuves, permettant aux retardataires d’en profiter.

L’an dernier, les autorités avaient fait couper par les opérateurs l’accès aux réseaux sociaux, mais cela n’avait pas empêché certains d’y accéder.

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Aucun retard aux épreuves n’avait en outre été toléré afin d’éviter que certains ne profitent d’éventuelles fuites. Mais une session spéciale avait finalement dû être organisée pour les nombreux retardataires refoulés des centres d’examen.

Téléphones, tablettes ou autres objets connectés sont cette année interdits dans les 2.108 centres d’examen, une interdiction valable pour les quelque 709.000 candidats, mais aussi pour les professeurs, surveillants ou membres du personnel administratif.

Les candidats sont soumis aux détecteurs de métaux à l’entrée des centres, a fait savoir la ministre de l’Éducation Nouria Benghabrit, qui a précisé que des brouilleurs de télécommunications et des équipements de vidéosurveillance avaient également été installés dans les centres d’impression des sujets.

Les réseaux sociaux ne faisaient état d’aucune fuite à la mi-journée.

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