Selon Benjamin Griveaux, « on s’oriente vers, a minima, une période d’un mois autour de l’âge de 16 ans ».
« Ensuite, il y a différentes modalités qui vont être mises en place : des gens pourront faire des périodes plus longues, en fonction de leurs envies, dans les domaines associatif, militaire, civique… », a énuméré le porte-parole du gouvernement.
Consultation à partir de cet automne
« C’est aussi la raison pour laquelle il y aura une consultation qui s’ouvrira à partir de l’automne pour voir avec les organisations de jeunesse, les jeunes eux-mêmes, comment on peut construire les choses », a ajouté Benjamin Griveaux.
« Diverses grandes orientations seront annoncées demain (mercredi, NDLR), en Conseil des ministres. C’est le Premier ministre qui se chargera de cette communication », avant « des consultations qui seront faites avec l’ensemble des organisations de jeunesse », a-t-il encore dit.
Au printemps, un groupe de travail mandaté par l’Élysée avait remis ses propositions sur ce nouveau Service national universel (SNU),
promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Parmi les principales propositions, figurait un service national d’un mois obligatoire entre 15 et 18 ans, suivi d’une phase d’engagement citoyen de « trois à six mois avant 25 ans ».
Début juin, les principales organisations lycéennes et étudiantes avaient fustigé les « incohérences » et le caractère « contraignant » de ce projet, ainsi que sa logique « démagogique ».