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Enfants et guerre : des groupes congolais, maliens, yéménite sur liste noire de l’ONU

Le secrétaire général des Nations unies s’alarme d’une forte augmentation en 2017 des violations des droits des enfants dans les zones de conflit.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 juin 2018 à 04h01, modifié le 27 juin 2018 à 12h05

Temps de Lecture 1 min.

En février 2018, des anciens enfants soldats dans une structure de l’Unicef à Yambio, au Soudan du Sud.

Plusieurs groupes congolais, maliens et yéménite ont été ajoutés sur une liste noire annuelle de l’Organisation des Nations unies (ONU) d’entités violant dans les guerres les droits des enfants, annexée à un rapport de son secrétaire général publié cette semaine. Dans ce document portant sur 2017, Antonio Guterres s’alarme d’une forte augmentation des violations – « au moins 6 000 vérifiées imputées à des forces gouvernementales et plus de 15 000 à des groupes armés non étatiques ».

En République démocratique du Congo, les milices Bana Mura « ont commis des viols, des abus sexuels et des enlèvements », tandis que le groupe Kamuina Nsapu a recruté et utilisé des enfants à grande échelle, attaqué des écoles et des hôpitaux et commis des rapts, détaille le document onusien.

Au Mali, la Plateforme, qui inclut le Groupe d’autodéfense des Touareg Imghad et leurs alliés et les groupes d’autodéfense Ganda Izo et Ganda Koy ont été inscrits sur la liste pour avoir, eux aussi, recruté et utilisé des enfants. De la même manière, au Yémen, le groupe Security Belt Forces a été inscrit pour les mêmes motifs.

Les FARC retirées de la liste

« Les cas vérifiés de recrutement et d’utilisation des enfants ont quadruplé en Centrafrique et doublé en République démocratique du Congo par rapport à 2016 », alerte le rapport.

Au Yémen, « le nombre d’enfants tués et mutilés reste à un haut niveau inacceptable », considère aussi Antonio Guterres. Il reconnaît dans le même temps « une baisse significative du nombre d’attaques contre des écoles et des hôpitaux » menées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite en soutien des autorités et qui lui avait valu son inscription, en 2017, sur la liste noire de l’ONU.

Avec la transformation des FARC en parti politique en Colombie, ce groupe a été retiré de la liste. Les groupes djihadistes Etat islamique au Moyen-Orient et Boko Haram en Afrique « continuent de recruter et d’utiliser des enfants à une large échelle, en s’affranchissant des frontières », rappelle enfin le document onusien.

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Le Monde avec AFP

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