"Simone Veil, une fée qui nous disait : 'Vous pouvez choisir vos vies'"

Simone Veil ©AFP - François Guillot
Simone Veil ©AFP - François Guillot
vidéo
Simone Veil ©AFP - François Guillot
Publicité

A l'occasion de l'entrée au Panthéon de la dépouille de Simone Veil, Annick Cojean, grand reporter au Monde et Delphine Horvilleur, rabbin, sont les invitées de France Inter.

Avec

Pour le rabbin Delphine Horvilleur, Simone Veil incarne "un modèle de résilience qui accompagne beaucoup de gens aujourd'hui"  : 

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour Annick Cojean, elle avait "cette idée qu'il ne faut rien lâcher, jamais (...) C'était une femme en colère, si quelque chose l'irritait le disait vite" mais la journaliste raconte aussi   "cette tendresse infinie qu'elle avait pour les siens."   

Publicité

Elle revendiquait pleinement le mot féministe, l'égalité 'tranquille' entre hommes et femmes

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour le rabbin Delphine Horvilleur, elle était "capable de transcender son histoire pour la donner aux autres" et avait cette capacité d'incarner une histoire plus grande pour d'autres" : 

C'était un anti-modèle victimaire. Simone Veil dit 'voilà comment je me suis relevée' 

"Je ne crois pas qu'elle était croyante, mais profondément attachée à la culture juive, aux livres, à la transmission du savoir", explique encore Delphine Horvilleur.

"Elle m'a montré le bloc ou elle était logée dans le camp" explique Annick Cojean, qui avait suivi Simone Veil sur les lieux de sa déportation, "elle en avait gardé une aversion pour les files d'attentes, la proximité (...) Elle gardait son quant-à-soi, sauf pour sa famille pour qui elle avait des trésors de tendresse."

Simone Veil transmet une injonction à témoigner, on doit assurer le relais, elle nous passe le flambeau

L'équipe

pixel