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Intelligence artificielle

Pour Yann LeCun, la prochaine révolution en IA viendra de l'apprentissage non supervisé

L'intelligence artificielle est sur toutes les lèvres. Mais pour compenser ses défauts, la discipline fait face à de nouveaux défis. "Une révolution", évoque Yann LeCun, directeur de la recherche en IA de Facebook. Explications et interview vidéo du chercheur, rencontré au congrès RFIAP/CFPT de Marne-la-Vallée.

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Yann LeCun

Yann LeCun explique à Sciences et Avenir la révolution à venir de l'apprentissage non supervisé en IA, dans une inteview vidéo exclusive.

© J. Faure

Du 25 au 28 juin 2018, se tenait sur le campus de Marne-la-Vallée le congrès scientifique RFIAP/CFPT (Reconnaissance de formes, image, apprentissage et perception, et Conférence française de photogrammétrie et de télédétection, deux conférences distinctes regroupées pour la première fois, et co-organisées par l'IGN). À cette occasion intervenait Yann LeCun, chercheur français en deep learning désormais directeur de la recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook. Une discipline qui, pour progresser, doit relever un nouveau défi : celui de l'apprentissage non supervisé (ou "autosupervisé"). État des lieux et explications.

"Il y a 15 ans, personne ne voulait miser sur le deep learning"

Le deep learning (ou apprentissage machine profond) est une discipline qui revient de loin. "Au début des années 2000, personne n'y croyait, et certaines revues scientifiques refusaient même de publier des travaux sur le sujet !", se souvient Yann LeCun, qui travaille sur l'apprentissage automatique depuis les années 1980. "Ce qui m'a le plus surpris, c'est la difficulté initiale à convaincre les gens que le deep learning était une bonne idée." Une question qui ne se pose plus, si l'on en croit l'amphithéâtre comble auquel il s'adresse. Et pour cause, ces méthodes ont réalisé un bond prodigieux en quelques années. Le taux d'erreur des algorithmes de reconnaissance d'image sur la base de données ImageNet est passé d'environ 28 % en 2010 à moins de 3 % en 2016.

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