Depuis le début de l’année, les ventes de livres ont connu un rebond inattendu aux États-Unis, avec une hausse de 4 % par rapport à la même période en 2017. “Les éditeurs peuvent dire merci à un homme et à un seul : Donald Trump”, relève Quartz. Le site américain explique que les deux meilleures ventes de l’année sont celles du livre de Michael Wolff Fire and Fury (Le Feu et La fureur, Robert Laffont, février 2018), qui s’est vendu à près d’un million d’exemplaires – un record pour une si courte période – et celui de l’ancien patron du FBI James Comey A Higher Loyalty (non traduit en français), dont 577 000 copies ont été écoulées. Trump fait effectivement figure de bon client pour les éditeurs outre-Atlantique : jusqu’en avril, chaque best-seller listé par le New York Times “touchait de près ou de loin à la présidence Trump”, ajoute Quartz.