Des partisans du président nicaraguayen Daniel Ortega le 9 juillet 2018 à Diriamba.

Des partisans du président nicaraguayen Daniel Ortega le 9 juillet 2018 à Diriamba.

afp.com/MARVIN RECINOS

"D'après le décompte effectué par la CIDH depuis le début de la répression contre les manifestations sociales, 264 personnes ont jusqu'ici perdu la vie et plus de 1.800 ont été blessées", a déclaré le responsable de la Commission, Paulo Abrao, lors d'une réunion de l'Organisation des Etats américains.

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Le précédent bilan donné par la CIDH était de 212 morts. D'autres estimations font état de quelque 250 morts et près de 2.000 blessés.

La vague de contestation, engagée le 18 avril dernier pour dénoncer une réforme de la sécurité sociale qui a depuis été abandonnée, cible le chef de l'Etat Daniel Ortega et son épouse Rosario Murillo, vice-présidente, accusés de confisquer le pouvoir et de brider les libertés.

Très influente au Nicaragua, l'Église catholique a tenté sans succès d'engager une médiation entre le gouvernement d'Ortega et l'opposition. Quatorze personnes ont été tuées le weekend dernier dans le sud-ouest du pays, dans des affrontements entre partisans et adversaires du pouvoir.

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