1998-2018 : qui sont les meilleurs Bleus ?

VIDÉO. L'équipe de Jacquet est devenue championne, la bande de Deschamps aspire à l'être. Est-elle de la même étoffe ? Poste pour poste, notre comparatif.

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© MEXSPORT (Martin Venegas) / AFP">

Barthez et Lloris.

© MEXSPORT (Martin Venegas) / AFP

Entre l'ancien portier des Bleus et celui de 2018, c'est le jour et la nuit. Lloris communique de manière calibrée, carrée, et, disons-le, ennuyeuse. Barthez, lui, avait la parole et le comportement bien plus spontanés. De même leurs manières d'appréhender les grands rendez-vous sont aux antipodes : Barthez semblait complètement imperméable à la pression de l'enjeu, capable de s'endormir dans le bus emmenant les joueurs au stade. Hugo Lloris, lui, bénéficie d'une préparation mentale plus classique. Mais sur l'essentiel, c'est-à-dire dans le jeu, leurs performances sont tout aussi époustouflantes. Égalité.

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<p>Hernandez et Lizarazu.</p> ©  AFP : Paul ELLIS et Pedro UGARTE

Hernandez et Lizarazu.

© AFP : Paul ELLIS et Pedro UGARTE

Deux guerriers, l'un gitan, l'autre basque, qui aiment les duels et la bataille sur une pelouse. Mais Bixente Lizarazu présentait un profil plus offensif et entretenait une relation technique particulière avec le maestro Zinedine Zidane. Les séquences où l'arrière gauche partait dans le dos de Zizou le long de la ligne pour que ce dernier le lance en profondeur sont innombrables. Le match de bienfaisance disputé juste avant ce Mondial et fêtant les 20 ans du sacre de 1998 a montré que cette alchimie entre les deux retraités n'avait pas disparu. Lucas Hernandez, lui, présente davantage un profil à la Éric Di Meco et met volontiers la semelle dans les contacts. Égalité.

  • Lilian Thuram/Benjamin Pavard

<p>Thuram et Pavard.</p> ©  AFP PHOTO  THOMAS COEX / AFP PHOTO / SAEED KHAN

Thuram et Pavard.

© AFP PHOTO THOMAS COEX / AFP PHOTO / SAEED KHAN

Les deux arrières latéraux droits ont pour point commun d'avoir marqué de manière surréaliste alors que la France était menée au score à cause d'une erreur de positionnement de leur part. Mais Thuram présentait des références défensives plus solides et aurait certainement mieux canalisé Eden Hazard en demi-finale. Avantage Thuram.

  • Laurent Blanc/Raphaël Varane

<p>Varane et Blanc.</p> ©  AFP : Omar Torres / DR

Varane et Blanc.

© AFP : Omar Torres / DR

Surnommé « Le Président » quand il était joueur, Laurent Blanc était le défenseur le plus technique de l'axe central des Bleus et l'une des premières rampes de lancement. Comme son successeur, il est buteur décisif dans un Mondial avec son plat du pied contre le Paraguay en huitième. Mais Raphaël Varane s'impose aussi comme l'un des meilleurs défenseurs du tournoi russe et présente un palmarès en club bien plus dense que l'ex-entraîneur du PSG. Avantage Varane.

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  • Marcel Desailly/Samuel Umtiti

<p>Desailly et Umtiti.</p> ©  DR

Desailly et Umtiti.

© DR

Le constat est simple. La performance de Marcel Desailly lors de la totalité du tournoi de 1998 reste l'une des plus impressionnantes pour un défenseur dans toute l'histoire de cette compétition. Le roc éteignait les lumières de tous les attaquants croisés sur sa route. De Laudrup à Ronaldo en passant par Vieri, tous les grands attaquants se sont cassé les dents sur lui. Samuel Umtiti présente des garanties moins solides face à un tel monument et nous offre quelques moments d'absence, comme sa main contre l'Australie. Avantage Desailly.

  • Emmanuel Petit/Paul Pogba

<p>Petit et Pogba.</p> ©  AFP : Luis Acosta / Antonio Scorza

Petit et Pogba.

© AFP : Luis Acosta / Antonio Scorza

Emmanuel Petit comme Paul Pogba ont pour point commun d'être des rebelles, qui attirent la lumière par leur personnalité, leur physique et leur style. Mais malgré leur volonté de ne pas faire comme tout le monde, leur état d'esprit reste irréprochable. Petit était l'écorché vif du groupe de 1998, Pogba le joueur insaisissable de l'équipe actuelle. Les deux ont répondu présents à leurs Mondiaux respectifs. Mais pour l'instant, Emmanuel Petit est champion du monde et buteur en finale, Pogba non (ou pas encore...). Avantage Petit.

  • Didier Deschamps/Ngolo Kanté

<p>Deschamps et  Kanté.</p> ©  AFP / NurPhoto (Mehdi Taamallah)

Deschamps et  Kanté.

© AFP / NurPhoto (Mehdi Taamallah)

Les deux milieux défensifs incarnaient et incarnent le poumon de cette équipe de France. Mais Didier Deschamps était plus méchant sur le terrain et avait pour fonction également de mettre des semelles et des tampons aux joueurs adverses qui voulaient s'essuyer les crampons sur Zidane et Djorkaeff. Kanté n'a pas ce rôle de garde du corps et dégage moins de charisme que son prédécesseur malgré ses énormes qualités physiques. Avantage Deschamps.

  • Christian Karembeu/Blaise Matuidi

<p>Karembeu et Matuidi.</p> ©  DR / AFP (Omar Torres)

Karembeu et Matuidi.

© DR / AFP (Omar Torres)

Les deux milieux relayeurs de 1998 et 2018 ont pour point commun d'être généreux dans l'effort et de faire l'essuie-glace entre l'attaque et la défense. L'un est gaucher, l'autre est droitier. L'un a remporté la Ligue des champions en 1998 avec le Real Madrid avant d'aborder la Coupe du monde tandis que le second cherche encore à remporter la C1. Mais le dernier match de Blaise Matuidi contre les Belges démontre qu'il est indispensable. Égalité.

  • Youri Djorkaeff/Kylian Mbappé

<p>Mbappé et Djorkaeff.</p> ©  AFP : Gabriel Bouys / Franck Fife

Mbappé et Djorkaeff.

© AFP : Gabriel Bouys / Franck Fife

Youri Djorkaeff était surnommé le « Snake » pour sa propension à faire preuve de sang-froid devant le but. Il a réalisé un superbe Mondial 1998 en terminant meilleur passeur. Mais il n'avait pas le CV de Kylian Mbappé à 19 ans. Ce dernier marche sur les traces de Pelé et, même s'il s'en défend, vise encore plus grand malgré le surnom « Donatello » dont l'a affublé Dani Alves en raison de sa ressemblance avec la tortue ninja. Avantage Mbappé.

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  • Zidane/Griezmann

<p>Zidane et Griezmann.</p> ©  AFP Gabriel Bouys / Mike Kireev

Zidane et Griezmann.

© AFP Gabriel Bouys / Mike Kireev

Zinedine Zidane est le roi Midas du football français qui transforme en or tout ce qu'il touche. Sa carrière de joueur, en club comme en équipe de France, est l'une des plus grandioses de l'histoire du foot. Ses matches contre le Portugal en 2000 ou le Brésil en 2006 sont légendaires. Antoine Griezmann est un magnifique joueur, un grand compétiteur. Mais, coup de boule ou pas, il est loin du dieu Zizou. Avantage Zidane.

  • Stéphane Guivarch/Olivier Giroud

<p>Giroud et Guivardc'h.</p> ©  AFP : Christophe Simon / Pedro Ugarte

Giroud et Guivardc'h.

© AFP : Christophe Simon / Pedro Ugarte

Ils sont les avants-centres, les numéros neuf de l'équipe de France. Mais ils ont laissé la panoplie de buteur à la maison pour se draper en Brandao version équipe nationale, jouant des coudes et allant au combat face aux défenseurs pour libérer des espaces aux joueurs plus talentueux. Olivier Giroud fait ce travail avec bien plus de productivité et de visibilité. Décrié, son rôle est indispensable à la tactique de Deschamps tandis que Guivarch était plus interchangeable. Avantage Giroud.

Aimé Jacquet/Didier Deschamps

<p>Mémé ou Dédé ?</p> ©  DR

Mémé ou Dédé ?

© DR

La première fois est toujours inoubliable en sport, et, pour cette seule raison, la victoire d'Aimé Jacquet restera la plus belle. Surtout que le sélectionneur de France 98, en conflit ouvert avec L'Équipe, ne bénéficiait pas des mêmes soutiens médiatiques que Didier Deschamps. De l'aveu même de Didier Deschamps, Jacquet a aussi été l'un de ses modèles de coachs avant qu'il embrasse la profession. Avantage Jacquet.

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Commentaires (7)

  • René 45

    Écrire pour écrire... Comparer des joueurs et des équipes à 20 ans de différence n’a aucun sens. Pourquoi ne pas parler des équipes de 82, 86 et pendant que nous y sommes de 58. Fontaine était il meilleur que Giroud et Kopa meilleur que Griezmann ?. Assurément ils l’étaient puisque Fontaine a inscrit 13 buts en 7 matchs... Ce qui prouve que ce type de comparaison est absurde. Mais bon, c’est le siècle qui veut ça.

  • lardon

    Article inutile qui a cependant le mérite de montrer qu'en comparant ce qui ne peut l'être on peut perdre l'avantage sur le fond la forme le style...

  • guy bernard

    20 ans après, c'est du Dumas, et on souhaite à nos joueurs autant de verve.