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Royaume-Uni : une « petite bouteille » du poison Novitchok retrouvée chez une victime

La police britannique, qui n’a pas encore déterminé comment le récipient était arrivé chez Charlie Rowley, estime que cette découverte est un « développement important et positif » dans l’enquête.

Le Monde avec AFP

Publié le 13 juillet 2018 à 19h33, modifié le 14 juillet 2018 à 06h32

Temps de Lecture 1 min.

Des enquêteurs au foyer pour sans-abri John Baker, où vivait Dawn Sturgess, à Amesbury, le 6 juillet.

La police britannique a annoncé vendredi 13 juillet avoir trouvé une petite bouteille ayant contenu du Novitchok, l’agent innervant qui a empoisonné un couple de Britanniques à Amesbury, dans le sud-est de l’Angleterre.

La petite bouteille a été trouvée au domicile de Charlie Rowley, l’une des deux victimes – toujours hospitalisé, mais plus « dans un état critique », selon l’hôpital de Salisbury – et les tests effectués au laboratoire militaire de Porton Down ont confirmé qu’elle contenait du Novitchok.

« De plus amples tests vont être menés pour essayer d’établir si cela vient du même lot qui a contaminé Sergueï et Ioulia Skripal en mars, ce qui reste une piste d’enquête pour la police », a ajouté Scotland Yard.

Les enquêteurs essayent d’établir « d’où vient la bouteille et comment elle est arrivée au domicile de Charlie ». C’est un « développement important et positif », a salué le chef de l’antiterrorisme, Neil Basu, sans donner plus de détails sur l’objet retrouvé. « Toutefois, nous ne pouvons garantir qu’il ne reste plus de substance [dans la nature] et des cordons policiers vont rester en place pour une période considérable », a-t-il prévenu.

« Faible » risque pour le public

Le risque pour le public reste « faible », mais par mesure de précaution, les autorités demandent à la population de ne pas ramasser d’objets inconnus, « comme des seringues, des aiguilles, des cosmétiques ou des objets similaires faits de métal, de plastique ou de verre ».

Les autorités britanniques ont invité des experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à venir la semaine prochaine faire des prélèvements qui seront analysés dans les laboratoires qu’ils auront désignés, selon le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.

Charlie Rowley et Dawn Sturgess avaient été hospitalisés le 30 juin après avoir été empoisonnés au Novitchok. Si Charlie Rowley s’en est sorti, Dawn Sturgess, une mère de trois enfants âgée de 44 ans, est morte à l’hôpital dimanche soir. Son autopsie est prévue mardi.

Le Monde avec AFP

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