PROTOCOLETrump, critiqué pour ses faux pas... alors qu'il n'était pas en tort

Fauteuil de Churchill et faute protocolaire avec la reine... Les faux pas de Trump n'en étaient pas

PROTOCOLELes médias britanniques ont accablé le président américain...
Donald et Melania Trump et la reine Elizabeth II le 13 juillet 2018 à Windsor
Donald et Melania Trump et la reine Elizabeth II le 13 juillet 2018 à Windsor - PAPIX/SIPA
Benjamin Chapon

B.Ch.

Présenté le plus souvent comme un goujat et un grossier personnage par ses détracteurs (et même certains de ses admirateurs), Donald Trump était naturellement attendu au tournant par les médias britanniques lors de sa visite officielle, vendredi, en Angleterre. Avant de rallier, samedi, l’Ecosse où il possède un complexe hôtelier de luxe, le président américain avait rencontré la reine mais aussi assisté à un dîner de gala dans la résidence de villégiature des Premiers ministres britanniques.

Et à ces deux occasions, Donald Trump aurait commis des fautes protocolaires et symboliques fortes selon la majorité des médias britanniques.

La reine était en avance

Il y a d’abord eu la rencontre avec Elizabeth II, pour laquelle le président américain se serait présenté avec dix minutes de retard faisant, selon Metro par exemple. Or, le convoi de Donald Trump serait bien arrivée à Windsor à l'heure prévue confirmait la BBC, et si la souveraine de 92 ans a eu à patienter, debout, une dizaine de minutes, la faute en reviendrait plutôt à ses services selon la télévision publique britannique.

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Par la suite, la reine et son hôte ont passé en revue la garde d’honneur. Une image a largement été reprise montrant un Donald Trump passant devant Elizabeth II, lui tournant le dos et semblant la mépriser. Là encore, l’image a été utilisée par les médias britanniques pour suggérer une faute protocolaire et un manque de politesse. Or la vidéo complète de la revue militaire montre que c’est bien Elizabeth qui indique à Donald Trump de la devancer.

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C’est un Anglais qui a proposé le fauteuil à Trump

La veille, jeudi soir, le président américain avait dîné, en compagne de Theresa May et son mari, au palais de Blenheim, la résidence de repos des Premiers ministres britanniques, où naquit Winston Churchill. Donald Trump a également visité Chequers Court, autre lieu du pouvoir britannique où il a été pris en photo dans le fauteuil de Winston Churchill. Le cliché a été diffusé par la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders et a fait la Une du Daily Mirror. Le journal se fait le porte-voix de nombreux Britanniques choqués que Donald Trump s’approprie un symbole britannique aussi fort que l’emblématique Premier ministre.

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Donald Trump n’a jamais caché son admiration pour Winston Churchill dont il possède un buste, en bonne place dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Mais l’idée de visiter deux lieux importants de la vie du Premier ministre britannique vient non pas de Donald Trump et son équipe mais de l’ambassadeur britannique aux Etats-Unis. Mieux, selon le New York Times, c’est Theresa May elle-même qui a suggéré à Donald Trump de poser dans le fauteuil de son illustre prédécesseur.

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