VIDEO. Un collaborateur de Macron filmé en train de frapper un manifestant à Paris

Le quotidien "Le Monde" l'a identifié, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, alors qu’il n’est pas policier, Alexandre Benalla s’en est pris à un jeune homme à terre, place de la Contrescarpe, le 1er mai dernier, à Paris.

Avec AFP Publié le 18/07/2018 à 22:22, mis à jour le 18/07/2018 à 22:51
L'ancien responsable de la sécurité de la campagne présidentielle de Macron, a été reconnu en train de frapper un manifestant. Il a écopé d'une mise à pied de 15 jours. LIONEL BONAVENTURE/AFP

Un collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai, selon un article du Monde mis en ligne mercredi soir.

Le Monde, dont l'article est accompagné d'une vidéo de l'incident, affirme qu'"Alexandre Benalla, un proche conseiller du président de la République (...) équipé d'un casque à visière des forces de l'ordre alors qu'il n'est pas policier, s'en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, à Paris".

"L'homme casqué, visiblement hors de lui traine (le jeune homme) au sol, le saisit violemment au cou par derrière puis le frappe à plusieurs reprises", raconte Le Monde, qui affirme que "le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a confirmé que M. Benalla était bien l'homme de la vidéo".

"Le lendemain de la manifestation, j'ai été avisé par un collaborateur que M. Benalla avait été reconnu sur le terrain en train de participer à des opérations de maintien de l'ordre. J'ai vu les vidéos, je l'ai convoqué le jour même, je lui ai demandé si c'était lui", a déclaré M. Strzoda au quotidien, en précisant qu'il avait autorisé M. Benalla à participer "en observateur" à une intervention policière le 1er-Mai.

Toujours selon le directeur de cabinet, cité par Le Monde, M. Benalla a reconnu être l'homme mis en cause.

M. Macron a réclamé "des sanctions", et M. Strzoda lui a infligé "une simple suspension temporaire, du 4 au 19 mai", le menaçant de licenciement en cas de nouvel écart, indique quotidien.

"M. Benalla reste pourtant chargé de mission à l'Elysée, quoique désormais affecté à un poste administratif, où il s'occupe de la sécurité d'événements organisés - à l'intérieur du Palais -, comme des rencontres avec des entreprises ou la célébration de la victoire des Bleus au Mondial", conclut l'article.

L'Elysée, sollicité, n'avait pas réagi à ces informations mercredi en début de soirée.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Var-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.