Il fait beau et chaud. Sur les plages du monde entier, les parasols et les chaises de plage sont de sortis. Dans la ville de Dauphin Island en Alabama (Etats-Unis), la détente d'une personne a coûté très cher à une tortue marine. Alors qu'ils menaient une étude de routine sur la nidification de ces animaux, des bénévoles du Bon Secour National Wildlife Refuge ont découvert le 14 juillet 2018 le cadavre de l'une d'entre elles. L'animal a été étranglé par la sangle d'une chaise de plage abandonnée sur la grève. Une nécropsie devrait être menée afin de connaître la cause exacte de sa mort. La découverte est d'autant plus dramatique que le spécimen a été identifié comme appartement à l'espèce Lepidochelys kempii (également nommée en France "tortue Ridley de Kemp"), "l'espèce de tortue marine la plus menacée au monde" selon une publication Facebook du refuge américain qui voit en la mort de l'animal "une perte tragique". L'union internationale de la nature (UICN) estime depuis 1996 que les tortues Ridley de Kemp sont en danger critique d'extinction.
Les débris sur les plages ne sont pas seulement dangereux pour les tortues marines. C'est tout un écosystème qui se retrouve menacé par les ordures, celles déposées directement sur la plage comme celles dans l'eau, charriées par les vents et qui s'échouent ensuite. Le Bon Secour National Wildlife Refuge explique qu'il s'agit de l'une des raisons qui le pousse à interdire aux gens de laisser leurs objets sur le sable durant la nuit. "Rappeler vous : chaque jour, quand vous quittez la plage, il est important que vous emportiez toutes vos affaires avec vous, peu importe où vous allez", écrit le refuge sur Facebook. Un avertissement qui concerne les vacanciers du monde entier, Français compris.