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Le Parlement éthiopien approuve l’amnistie de dissidents politiques

Le nouveau premier ministre éthiopien multiplie depuis avril les gestes d’ouverture, à contre-courant de la politique dure menée jusqu’alors par la coalition au pouvoir.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 20 juillet 2018 à 18h02, modifié le 20 juillet 2018 à 18h20

Temps de Lecture 2 min.

Le premier ministre Ă©thiopien Abiy Ahmed devant les parlementaires Ă  Addis-Abeba, en avril 2018.

Le Parlement a approuvĂ©, vendredi 20 juillet, l’amnistie de dissidents politiques en Ethiopie, dont plusieurs milliers ont rĂ©cemment Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s dans le cadre des rĂ©formes menĂ©es par le premier ministre Abiy Ahmed.

« La loi accorde l’amnistie aux individus et aux groupes qui font l’objet d’une enquĂŞte ou qui ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour trahison, atteinte Ă  l’ordre constitutionnel ou lutte armĂ©e Â», a rapportĂ© la radio-tĂ©lĂ©vision Fana, proche du pouvoir.

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M. Abiy a Ă©tĂ© encensĂ© pour ses initiatives visant Ă  bousculer le statu quo au sein d’un pays critiquĂ© de longue date par les dĂ©fenseurs des droits humains pour la brutalitĂ© de ses forces de police, l’emprisonnement de ses dissidents et l’absence d’ouverture de son espace politique.

Contraste

Depuis son arrivée au pouvoir en avril, outre la libération de milliers de prisonniers, dont certains opposants de premier plan, le premier ministre a annoncé des réformes économiques et mené un spectaculaire processus de paix avec l’Erythrée.

Il a aussi porté au rang de priorité le rapprochement avec des partis d’opposition.

Cinq hauts responsables de l’administration pĂ©nitentiaire ont Ă©tĂ© limogĂ©s au dĂ©but du mois pour avoir « Ă©chouĂ© Ă  assumer leurs responsabilitĂ©s et Ă  respecter les droits humains des prisonniers Â», peu avant la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) sur des actes de torture et autres abus dans une prison du pays.

Le Parlement Ă©thiopien a Ă©galement retirĂ© de la liste des organisations terroristes le Front de libĂ©ration Oromo et le Front national de libĂ©ration de l’Ogaden, deux groupes sĂ©cessionnistes, ainsi que le mouvement d’opposition en exil « Ginbot 7 Â».

Ces réformes contrastent avec la politique menée jusqu’ici par l’EPRDF, la coalition au pouvoir depuis 1991 qui occupe avec ses alliés tous les sièges du Parlement.

Le Monde avec AFP et Reuters

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