PEROUDémantèlement d'un réseau international de pédopornographie

Pérou: Démantèlement d'un réseau international de pédopornographie

PEROU33 personnes ont été arrêtées, identifiées grâce à leur appartenance à un groupe de discussion sur WhatsApp, qui comptait 256 membres dans 30 pays d'Amérique, d'Asie, d'Afrique et d'Europe...
Illustration pédophilie sur internet.
Illustration pédophilie sur internet. - VALINCO / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le groupe comptait des membres dans le monde entier. Un réseau international de pédopornographie qui opérait depuis la Colombie a été démantelé au Pérou, où 33 personnes ont été arrêtées, a annoncé samedi le ministère péruvien de l’Intérieur.

Le coup de filet a été réalisé vendredi simultanément à Lima, Arequipa, Puno et Moquegua, en coordination « avec l’unité d’enquête technologique d’Europol », a indiqué la police. Les personnes arrêtées ont été identifiées grâce à leur appartenance à un groupe de discussion sur l’application WhatsApp baptisé « Little Princess » (« Petite Princesse »), qui comptait au total 256 membres à travers une trentaine de pays d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et d’Europe.

« Il s’agit d’une communauté où la pédopornographie est partagée, produite et commercialisée », a expliqué à la presse le chef de la division d’enquête des crimes de haute technologie, le colonel Raúl Alfaro.

« Ils créaient de faux profils pour gagner la confiance de mineurs »

L’enquête, qui a débuté en janvier 2018, a permis de déterminer que l’administrateur du groupe de discussion sur WhatsApp était un ressortissant colombien dont le nom n’a pas été révélé, selon la police.

La police péruvienne, par le biais d’Interpol, « a alerté ses homologues d’autres pays, qui ont procédé aux arrestations simultanées de deux personnes impliquées au Paraguay et d’une autre au Brésil », a ajouté le ministère de l’Intérieur.

« Ces personnes créaient de faux profils, gagnaient la confiance de mineurs et ensuite leur donnaient rendez-vous pour abuser d’eux sexuellement », a déclaré à la presse le général Juan Carlos Sotil, chef de la direction des enquêtes criminelles.

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