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Je pénètre dans l’exposition intitulée « Ai Weiwei Fan-Tan » au Mucem, à Marseille, comme de Gaulle allant vers l’Orient compliqué. Avec des idées simples : politique, exil, dissidence. Au-delà de l’immensité disproportionnée des œuvres, je découvre « le grand simple » (Montesquieu admirant le dôme de Florence) de formes qui jouent avec l’extrême. Pas l’Extrême-Orient, l’extrême de l’humain.
Le politique ne doit pas effacer le biographique. Fervent défenseur des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Chine, Ai Weiwei (né en 1957 à Pékin) est avant tout photographe, peintre, sculpteur, performeur, architecte et plasticien. Sa vraie résistance ne se résume pas dans son refus du totalitarisme, mais d’abord dans la résistance de sa pensée esthétique et de sa conception de l&rsq...
Francois Deladerriere – Judith Benhamou-Huet