Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Jean-Marie Le Pen a fait valoir son immunité d'eurodéputé pour ne pas recevoir des policiers anticorruption qui voulaient l'entendre le 21 juin sur l'affaire des emplois présumés fictifs du RN (ex-FN) au Parlement européen, a-t-on appris dimanche 22 juillet auprès de son conseiller. « Tout était en place pour les recevoir, mais le comportement des autorités policières a été tellement arrogant que Jean-Marie Le Pen ne l'a pas admis et les a renvoyées, dans le cadre de son immunité parlementaire », a déclaré à l'Agence France-Presse Lorrain de Saint Affrique, confirmant une information du Journal du dimanche.
Lire aussi – Jean-Marie Le Pen, un anti-gaullisme acharné
Les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) voulaient entendre l'eurodéputé et ancien président du Front national (devenu Rassemblement national le 1er juin) sur cette affaire, dans laquelle plusieurs assistants et eurodéputés ou ex-eurodéputés – dont sa fille et présidente du RN Marine Le Pen – ont été mis en examen.
Compte tenu de l'âge, 90 ans, et de l'état de santé de Jean-Marie Le Pen, qui était alors hospitalisé, les policiers lui avaient proposé de l'entendre dans ses bureaux à Montretout (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine). « Mais il y a eu un problème épidermique de comportement qui n'était pas conforme à l'idée que Jean-Marie Le Pen se fait de son statut d'élu et de son rôle historique au FN », a expliqué le conseiller. Le cofondateur du FN a été hospitalisé 11 jours en juin pour les suites d'une mauvaise grippe, séjour au cours duquel il a fêté ses 90 ans avant de rejoindre son domicile le 23 juin.
Lire aussi – Jean-Marie Le Pen : l'anniversaire de la réconciliation familiale
Celui qui a présidé le FN près de quarante ans est visé par des procédures de recouvrement pour ces emplois d'assistants considérés comme fictifs par le Parlement européen. Le tribunal de l'UE a ainsi confirmé que Jean-Marie Le Pen devait rembourser 320 000 euros au Parlement européen. Marine Le Pen doit aussi rembourser près de 300 000 euros au Parlement européen en raison de l'emploi douteux d'une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée, avait confirmé le 19 juin la justice européenne.
Et alors ? Pourquoi les polémistes ne disent rien ? Pourquoi le parlement ne dit rien ? Pourquoi LFI ne dit rien ?
C’est autrement plus grave que le coup d’un gugusse illuminé sur un militant pas trés net !
On ne doit pas laisser passer !
Et la lacheté de l’immunité... Voila le résumé de sa vie... Pauvre type
"grand seigneur" ! Bigre, vous me flattez. En plus c'est mérité. Et j'aime ça ! Plus sérieusement, lorsque j'ai eu (et j'ai encore) à me rendre auprés d'une administration ou dans un simple bureau de poste, il y a des régles : Ponctualité si RDV, courtoisie, dossier nickel, je témoigne ainsi ma considération aux personnes qui me reçoivent et dont j'attends réponse à mes questions. De même à l'hôpital où je me rends en ces moments plus souvent que souhaité, je fais en sorte d'être le patient modèle. Et ma courtoisie est identique que je m'adresse au spécialiste qui me soigne ou à la petite qui nettoie les couloirs. C'est ainsi, c'est l'éducation que j'ai reçue. Education qui, je m'en suis aperçu, ouvre toutes les portes. C'est plus efficace que de gueuler ! Alors en retour, j'attends de même. Même si, comme dans le cas que je cite, je ne suis pas directement concerné. Tout pourrait être bien plus simple !