Partager
Cancer

Cancer : 2 fois plus de risques de décès chez les adeptes des médecines "alternatives"

Les adeptes des médecines dites "alternatives" atteints de cancer ont 2 fois plus de risque de décès que ceux qui bénéficient de la médecine conventionnelle, d'après une nouvelle étude américaine. En cause, leur refus de certaines prises en charge comme la chimio ou radiothérapie.

réagir
Cancer : 2 fois plus de risques de décès chez les adeptes des médecines "alternatives"

40% des Français ont recours aux médecines dites "alternatives", d'après le Conseil National de l'Ordre des Médecins, ainsi qu'un médecin sur 5.

VOISIN / Phanie / AFP

Les personnes qui ont recours aux médecines dites "alternatives" ou "complémentaires" pour soigner leur cancer décèdent deux fois plus que les autres, d'après une nouvelle étude américaine de la prestigieuse Université de Yale publiée dans JAMA Oncology. En cause : l'abandon en partie ou en totalité du traitement dit "conventionnel" et qui a fait ses preuves, comme les chimiothérapies.

De plus en plus d'adeptes des médecines dites "douces" ou "alternatives"

40% des Français ont recours aux médecines dites "alternatives", d'après le Conseil National de l'Ordre des Médecins. Une proportion qui "augmente chez les personnes atteintes d'une maladie grave ou chronique". Un engouement confirmé par le baromètre 2017 des Pages Jaunes, selon qui 4 millions de recherches ont été enregistrées en 2016 pour les médecines douces, soit une hausse de 50 % depuis 2015. "Il n'y a vraiment aucune preuve soutenant les croyances des gens selon lesquelles la médecine complémentaire peut améliorer la survie", explique dans un communiqué le Dr Skyler Johnson, radio-oncologue de l'Université de Yale aux États-Unis et co-auteur de l'étude. "Certains professionnels de la santé, y compris nous-mêmes, pensaient que lorsqu'un patient veut essayer la médecine alternative au lieu d'un traitement conventionnel contre le cancer, nous pourrions le convaincre de faire les deux", explique Johnson. "Cela semblait être un bon compromis", ajoute-t-il mais ils n'avaient pas la certitude que cela fonctionnerait, "c'est pourquoi nous avons estimé qu'il était important de faire cette étude".

Très peu de données existaient en effet sur l'adhérence (le fait de suivre scrupuleusement la prescription médicale) aux traitements conventionnels chez les adeptes des médecines alternatives.

Commenter Commenter
à la une cette semaine

Centre de préférence
de vos alertes infos

Vos préférences ont bien été enregistrées.

Si vous souhaitez modifier vos centres d'intérêt, vous pouvez à tout moment cliquer sur le lien Notifications, présent en pied de toutes les pages du site.

Vous vous êtes inscrit pour recevoir l’actualité en direct, qu’est-ce qui vous intéresse?

Je souhaite recevoir toutes les alertes infos de la rédaction de Sciences et Avenir

Je souhaite recevoir uniquement les alertes infos parmi les thématiques suivantes :

Santé
Nature
Archéo
Espace
Animaux
Je ne souhaite plus recevoir de notifications