Lille Métropole. Vous avez peut-être déjà croisé l’une de ces 57 voitures Enedis (électriques évidemment) dans les environs de Lille (Nord). Dotées d’un capteur sur le toit, elles permettent d’évaluer précisément de taux de pollution dans l’air. Le dispositif a été baptisé Pollutrack.
Un partenariat historique
Lundi 9 juillet 2018, Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille, et Thierry Pagès, directeur d’Enedis Hauts-de-France, ont dévoilé le projet Pollutrack. Ce dispositif inédit de capteurs embarqués va pouvoir relever les zones les plus polluées de la Métropole Lilloise.
Enedis est un partenaire historique de la MEL », souligne Damien Castelain.
Le partenariat a débuté en 2014. Il a par exemple permis de développer des éco-quartiers dans la métropole ou multiplier le nombre de bornes de recharge pour les voitures électriques.
La chasse aux points chauds
Les capteurs Enedis chassent le PM2.5, le polluant le plus redoutable puisqu’il est responsable de cancers et AVC. Mais une fois que les quartiers les plus touchés par la pollution ont été identifiés, qu’est-ce qu’on fait de ces données ?
La MEL va pouvoir réaliser des ajustements pour réduire le nombre de particules fines », explique Thierry Pagès.
Les écoles et les lieux fréquentés par le grand public les plus atteints par le PM2.5 seront les cibles prioritaires sur lesquelles il faudra agir.
Une première hors de Paris
Le premier tracking a été réalisé lors de la COP 21 en 2015. L’opération a ensuite été généralisée dans tout Paris pour mettre en évidence quelques points noirs. Par exemple, on apprend que le quartier du Moulin Rouge est l’un des plus pollués à cause des bouches de métro.
Espérons que grâce à Pollutrack, Lille et Roubaix (Nord) sortent du top 10 des villes les plus polluées de France…
À lire aussi
Olympe Bonnet
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.