Obsèques du pape François : pourquoi certaines reines seront-elles en noir, d’autres en blanc ?

Avec « Paris, capitale de la création », Paris Aéroport et Paris Match mettent en lumière les couturiers et artisans d’art de la Capitale française. Nous avons interrogé la photographe Vlada Krassilnikova, dont les clichés ornent l'aéroport d'Orly.
Pour Vlada Krassilnilkova, rendre hommage aux petites mains de la mode française tient de l'évidence. Ancienne danseuse soliste principale du Moulin Rouge et ce pendant dix ans, la photographe connaissait bien l'envers du décor mais regrettait que le public n'y ait pas accès. «Tout le monde connait les grandes jambes mais pas les petites mains du Moulin Rouge», nous explique-t-elle. Paris Match sera le premier magazine à publier son travail photographique sur les coulisses des grands cabarets parisiens, dont bien sûr le célèbre Moulin Rouge.
"Il faut une précision et une concentration incroyable
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«Le public voit la scène, le spectacle magnifique mais ignorait les heures et les heures de travail nécessaires pour élaborer les costumes et les coiffes gigantesques. «Il faut une précision et une concentration incroyable, c'est comme dans un bloc opératoire, chaque geste compte», nous confirme-t-elle. Elle se souvient de cette photo prise pour un reportage en 2014, publié dans Paris Match. «C'est une carcasse que l'on portait sur les épaules. Cela transformait les danseuses en grands oiseaux bleus», ajoute-elle encore. Une photo magnifique que vous pouvez admirer après avoir volé dans les airs...
Voir aussi : "Paris, capitale de la création", la nouvelle exposition Paris Match
Pendant deux ans, Paris Aéroport et Paris Match vous dévoilent ainsi les coulisses du monde de la mode parisienne à l’occasion d’une exposition exceptionnelle en deux parties : les couturiers dans leur atelier et le geste créatif autour de la broderie, la joaillerie et l’art de la plume. Des tirages en format géant sont exposés à Orly Sud, Hall B, coursive côté « Arrivées ».
"Moulin Rouge, instants volés", de Vlada Krassilnilkova, aux éditions Le Collectionneur