Les commerçants pourront rendre des espèces après un achat par carte

«Cash back»: Les commerçants pourront rendre des espèces après un achat par carte bancaire

ARGENTCette pratique, qui consiste à régler avec sa carte bleue un montant supérieur à celui de ses achats afin de récupérer la différence en espèces, était autorisée en France mais peu développée...
20 Minutes avec agences

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Le Parlement a ratifié ce mercredi la directive européenne sur les services de paiement (DSP2), qui prévoit d’autoriser les commerçants à pratiquer le « cash back ». L’opération, réalisée à la demande du client lors d’une transaction par carte bancaire, consiste à facturer un montant supérieur à celui des achats effectués. Le commerçant donne ensuite la différence en billets et en pièces.

Les consommateurs pourront donc récupérer de l’argent liquide lors d’un achat en magasin, mais seulement en cas d’accord du commerçant. La pratique ne sera pas obligatoire pour les responsables des boutiques, rapporte La Tribune. Un décret d’application devra déterminer le montant maximal autorisé dans le cadre de ces retraits.

Répondre à l’isolement de certains territoires

Le « cash back » est déjà répandu en Allemagne et au Royaume-Uni. En France, son développement permettrait « de répondre à l’isolement des territoires les plus reculés, dont les relais d’accès aux espèces sont souvent trop limités », selon la secrétaire d’Etat à l’Economie Delphine Gény-Stéphann, interrogée par La Tribune en février dernier. Ce sera aussi un moyen pour les commerçants de « proposer un nouveau service à leurs clients » et « d’attirer davantage de clientèle ».

Le texte issu de l’Assemblée nationale et voté par le Sénat en nouvelle lecture avait pour but d’actualiser le cadre juridique des services de paiement. Et notamment de l’adapter aux nouveaux types d’acteurs et de produits, de mieux protéger le consommateur, de renforcer la sécurité des données et de soutenir l’innovation.