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Brexit : une majorité de Britanniques en faveur d’un nouveau référendum

51 % des Britanniques ayant une opinion sur le sujet estiment nécessaire l’organisation d’un nouveau référendum à l’issue des négociations, selon le sondage de l’institut YouGov pour le « Times ».

Le Monde avec AFP

Publié le 27 juillet 2018 à 13h16, modifié le 27 juillet 2018 à 17h18

Temps de Lecture 2 min.

Pour la première fois, une majorité de Britanniques soutient la tenue d’un nouveau référendum sur le résultat final des négociations du Brexit selon un sondage publié vendredi 27 juillet alors que Bruxelles vient de retoquer les nouvelles propositions de Londres pour une future coopération douanière.

Quelque 42 % des Britanniques estiment nécessaire l’organisation d’un nouveau référendum à l’issue des négociations, quand 40 % ne le souhaitent pas, selon le sondage réalisé auprès de 1 653 personnes par l’institut YouGov pour le quotidien The Times. Si l’on ôte de ces chiffres les personnes n’ayant pas d’opinion sur le sujet, le taux monte à 51 % de Britanniques favorables à un nouveau référendum, contre 49 % qui ne le souhaitent pas.

L’idée d’un nouveau référendum, soutenue notamment par l’organisation People’s vote, a gagné du terrain ces dernières semaines avec le soutien apporté notamment la semaine dernière par l’ancienne ministre de l’éducation Justine Greening. Une pétition dans ce sens lancée mercredi par le quotidien The Independent avait récolté plus de 200 000 signatures vendredi matin.

Le plan « Chequers » retoqué

Ce sondage survient alors que le négociateur en chef pour l’Union européenne, Michel Barnier, a retoqué jeudi le plan « Chequers » [du nom de la résidence de villégiature de la première ministre britannique] de Theresa May. Cette proposition vise à conserver des liens commerciaux étroits avec le continent après le Brexit, prévu le 29 mars 2019, en mettant en place un nouveau système de contrôle pour les biens, au travers duquel le Royaume-Uni assurerait le contrôle et la collecte des droits de douanes à sa frontière avec l’Union europénne (UE).

« L’UE ne peut pas déléguer, et ne déléguera pas l’application de sa politique et de ses règles douanières, de la perception de la TVA et des droits d’accises à un non-membre, qui ne serait pas soumis aux structures de gouvernance de l’UE », a dit M. Barnier lors d’une conférence de presse avec le ministre du Brexit britannique, Dominc Raab, à Bruxelles. Pour M. Barnier, si le Royaume-Uni veut conserver des relations commerciales fluides avec l’UE, la solution est de rester dans l’union douanière ce que Mme May a exclu jusqu’ici afin de pouvoir signer librement des accords de libre-échange avec des pays tiers. Ces déclarations signifient « la mort du plan “Chequers” », a estimé vendredi le quotidien The Guardian.

Mais M. Barnier l’a avertie : « Je dis simplement à ceux qui chercheraient une feuille de cigarette entre le mandat des 27 chefs d’Etat et de gouvernement et ce que je fais perdent leur temps. » Or « nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre », a-t-il ajouté alors que les négociations sur un accord de sortie sont censées être terminées pour le sommet européen de la mi-octobre.

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Le Monde avec AFP

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